Confronté au vieillissement de sa population, le Portugal multiplie les mesures pour faire revenir une partie de sa diaspora. Un pari compliqué.

Dossier consacré aux champagnes et spiritueux. Sommaire. Et au milieu coule le Douro. Le Porto, passion française. Distillations soleil levant. Les fruits de l'expérience. L'ivresse au sommet. Des vodkas bien de chez nous. Bulles vertes. Eloge de la lenteur. Voir Venise et trinquer. Une croissance pétillante. Flûtes enchantées.

"Il est temps de revenir ! Votre pays vous aide à rentrer." C’est sous ce slogan que le gouvernement socialiste tente depuis six mois d’attirer ses émigrés partis durant la crise.

Il n’y a pas si longtemps, le Portugal renvoyait encore l’image d’un pays arriéré et pauvre. Une image stéréotypée qui s’efface peu à peu devant celle d’une nation innovante, diplomate et progressiste, constate cette chroniqueuse.

Souvent stigmatisés depuis la fin du confinement, au Royaume-Uni notamment, parce qu’ils se relâcheraient, feraient trop la fête, les jeunes payent pourtant déjà un lourd tribut à la pandémie de Covid-19. Au Japon, ils sont de plus en plus nombreux à interrompre leurs études, à rester cloîtrés chez eux et à souffrir de dépression. L’accès aux stages, à l’emploi s’est aussi fortement compliqué, notamment dans les banlieues françaises.