Légumes, fruits, viande et même produits d'entretien... Nous sommes de plus en plus nombreux à nous convertir au bio. Effet de mode ou besoin de vivre mieux et plus sainement ?

Dans un secteur qui brasse des milliards, les cultures équitables ou sans pesticides restent confidentielles

Manger bio, arrêter le sucre, résister à la pollution urbaine, cela paraît simple et pourtant... Noyés dans le flot des recommandations qui prétendent diriger nos existences, nous aspirons tous à vivre plus sainement. Oui, mais à quel prix ?

Déjà dans nos assiettes, les produits biologiques s'installent dans notre salle de bains.

Peut-être sommes-nous à l'aube d'une nouvelle ère agricole ou, mieux encore, d'une nouvelle "bioéconomie" mue à la fois par les préoccupations environnementales (en particulier, le changement climatique) et par le fantastique développement des biotechnologies permettant une exploitation plus systématique de "l'usine cellulaire végétale".

Analyse, en mars 2011, des tendances marketing émergentes en matière de comportement alimentaire en France, et des ruptures possibles en la matière, susceptibles de modifier le modèle alimentaire français dans les années à venir. Les tendances : l'essor des labels, le bio, les produits locaux, le halal, le respect du bien-être animal ou encore l'étiquetage carbone. Cette vague des labels peut déboucher sur une trop grande profusion d'informations et une crise de confiance des consommateurs à leur égard.