Selon toute vraisemblance, il retrouvera sans problème, le 4 mars 2012, le fauteuil présidentiel qu'il a laissé quatre ans durant à Dmitri Medvedev. Les choses pourraient ensuite se gâter...

Virilité, courage, probité... C'est l'image que s'efforce de donner de lui-même le maître du Kremlin, réélu le 4 mars 2012 dans des conditions douteuses. A en croire le livre que publie la journaliste Masha Gessen, la réalité est très, très différente.

Dans son dernier discours à la nation, le président russe a amorcé un virage dans sa politique étrangère. Pour son ancien conseiller, Andreï Illarionov, un libéral récemment limogé, il cherche délibérément l'affrontement.

Parmi les commanditaires probables de la mort d'Alexandre Litvinenko, il faut sans doute chercher dans l'entourage de Poutine. Lequel ne semble plus être en état de maîtriser la situation.

Nombreux sont ceux qui accusent le Kremlin d'avoir commandité les assassinats d'Anna Politkovskaïa et d'Alexandre Litvinenko. Mais le pouvoir est lui-même miné par des luttes intestines.

Au G8 puis au Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président Poutine a favorablement surpris ses interlocuteurs en se montrant pragmatique. L'article enthousiaste d'un observateur... russe.

La nomination surprise du chef de la sûreté financière à la tête du gouvernement est parfaitement cohérente avec la stratégie politique du président.

Plus populaire que jamais, Vladimir Poutine doit - s'il respecte la Constitution - passer le flambeau en mars 2008. Alors, partira, partira pas ? Partira pour revenir en 2012 ? A Moscou, les paris sont ouverts.

A quelques semaines des élections législatives, prévues en décembre 2007, Vladimir Poutine a apporté un soutien inattendu au tout jeune parti de gauche Russie juste.