Dans l’esprit de millions de joueurs, il restera sans doute indissociable de la pandémie due au coronavirus. Depuis son lancement mondial, par Nintendo le 20 mars 2020, "New Horizons", le nouveau volet de la série "Animal Crossing", connaît l’un des meilleurs démarrages de l’histoire du jeu vidéo. Car, sur une planète confinée, cette vie quotidienne de substitution dans un univers coloré et enfantin offre un parfait rempart à l’ennui et à l’angoisse. L’engouement est tel que beaucoup font même entrer du réel dans le virtuel. Pour le meilleur : visites culturelles, festivals...

Depuis le début de l'épidémie, le 7e art est en difficulté. Quarante personnalités ont accepté de partager avec nous leurs plus beaux souvenirs de cinéma et de nous dire pourquoi, dès que le confinement sera levé, elles retourneront dans les salles.

Dans ce texte très personnel, l’auteure s’interroge sur la place des psychologues à l’heure du confinement. Comment sont-ils perçus par la société ? Sont-ils considérés comme des « professionnels de santé » indispensables ? Comment garder le lien avec les patients malgré des cabinets fermés ? Et que penser des téléconsultations ? Si le contexte semble difficile pour ces professionnels de la santé mentale, il fait naître également de nouvelles solidarités. Entre soignants qui s’échangent des conseils, mais aussi au sein même de toute la société.

A la mi-mars 2020, ils ont été nombreux à se précipiter dans leurs résidences secondaires de l’île de Ré. Un afflux de citadins mal vécu par certains habitants. Regards mauvais, insultes, vandalisme… les débuts de la cohabitation avec des “Parisiens” possiblement contaminés ont été difficiles. Aujourd’hui, la situation s’est apaisée. Et beaucoup espèrent, malgré le déconfinement, ne pas voir repartir ceux qui contribuent à la prospérité de l’île.

La crise sanitaire et le confinement font vivre à notre génération un moment historique, de ceux que les générations futures voudront qu'on leur raconte. Mais derrière le politique et au-delà de la réflexion sur la société d'après se trament des chamboulements plus intimes.

Chacun chez soi et le Covid-19 pour tous. Sur les cinq continents confinés depuis mars, en Colombie, Italie, Algérie ou à Mayotte... , chacun compose, subit, manifeste, partage et, surtout, se demande de quoi demain sera fait. Petit tour virtuel d'un monde à l'arrêt.

Privée de sa fille ou de son compagnon, privés de mariage ou d'anniversaire depuis trop longtemps. Et cette distance maximale des 100 km qui les sépare encore. Témoignages.

Repartiront-ils dès le 11 mai 2020 ou prolongeront-ils leur séjour ? L'arrivée d'exilés du Covid-19 sur l'île vendéenne a provoqué une vague de vandalisme. Si la tension s'est calmée, elle a révélé les fractures de ce territoire confronté à la présence de plus en plus importante de "Français des villes" fortunés.

Ça n'était jamais arrivé et ça pourrait - mais désormais rien n'est certain - ne plus jamais se reproduire : le pays claquemuré, ses routes et ses rues désertées, ses entreprises à l'arrêt. Cet espace vide de presque toute vie humaine, nous l'avons traversé. De Paris à Marseille, via la nationale 7, la légendaire route des vacances.

Dans certains quartiers, ça fait longtemps qu'on a appris à faire sans. Sans beaucoup de revenus, certes. Mais sans grand respect de l'ordre non plus. A Villiers-sur- Marne (Val-de-Marne), pendant le confinement, ce sont de surprenantes patrouilles de mères de famille et de "grands frères" qui ont tenté de tenir les lieux.

Pour de nombreux patients, la crise du coronavirus engendre des angoisses irrépressibles. A l'hôpital de Ville-Evrard de Bondy, en Seine-Saint-Denis, les pathologies des résidents ont été aggravées par l'effet du confinement.

C'était probablement l'un des très rares aspects positifs du confinement : la baisse de la pollution sonore nous a permis de réentendre des sons faibles, tels que le chant des oiseaux. Une expérience qui nous a rappelé à quel point le silence est menacé dans notre société.