A 12, 15 ou 17 ans, ils rêvent de bons moments entre copains loin de leurs parents et les voilà coincés entre quatre murs en famille. Dans des conditions de confinement très disparates. Entre angoisse et résignation, tous racontent l’ennui malgré Snapchat, les jeux vidéo et Netflix. Ils décrivent le manque de motivation, la perte de rythme et de repères. Et cette incertitude qui nourrit un peu plus leur vision fataliste du futur.

Pendant ce mois et demi très spécial et tout à fait inédit, les réseaux sociaux ont été un bon moyen de se rassembler et de communiquer. Causette a été bien contente de pouvoir rire, s’amuser, échanger avec ses lectrices et ses lecteurs. Fallait bien se tenir les coudes, se donner des nouvelles, partager nos vécus. Vous avez été au rendez-vous et nous avez bien fait rigoler. Alors, pour que tout le monde en profite, même les moins connecté·es, voici un florilège de tranches de vie cloîtrées. Attention les abdos ! Sommaire. Songe d'une nuit confinée. Occupy chez soi. Ay carambar !

Régression ou petite révolution à l’oeuvre ? En condamnant bon nombre de femmes, mais aussi d’hommes, à rester à la maison, la crise sanitaire interroge les inégalités de genre. Entre espoirs... et désillusions !

Pour les un·es, c’est l’occasion de se réinventer. Pour les autres, c’est l’abstinence qui prime. Mais une chose est sûre : entre distance et ultraproximité, le confinement remodèle nos sexualités. Par

Le bidonville de Bombay concentre l'une des plus fortes densités humaines au monde. Ses habitants craignent pour leur vie.

Le retour à la liberté de circuler pour les Français tiendra, au-delà de l'évolution de l'épidémie, au progrès des connaissances scientifiques.

"On" ou "off" ? Le pays ne fonctionne pas comme un appareil électroménager. La fin du confinement ne sonnera pas la fin des problèmes. Les risques de pénurie alimentaire, d'explosion du chômage, de saison touristique foutue, voir d'un retour à la maison, pèseront encore de tout leur poids. Sommaire. Société. Déconfinés, mais pas trop près. Culture. Le spectacle vivant encore vivant ? Alimentation. Des pénuries en perspective ? Tourisme. Adieu la saison d'été. Entreprises. PME-PMI, la grande débrouille. Education. Ces concours bouleversés. Economie. Retour au chômage de masse. Droit.

Nous ne parlons là ni des tabasseurs d'enfants, ni des alcooliques stade 4, ni des cinglés du cacheton, ni des grands depressifs. Mais de ceux que les psychologues appellent les "personnalités difficiles" ou à "troubles relationnels"., troubles aggravés par l'enfermement et le contact exclusif de leurs proches. Ceux qu'en langage courant on nomme des emmerdeurs.

Les musulmans vont devoir vivre ce mois sacré de l'islam sans prières collectives ni rassemblements. Inédit.

Confiné, le candidat démocrate est contraint de défendre ses idées depuis chez lui et dans une certaine indifférence.

Le confinement impose l'arrêt des manifestations du Hirak contre le pouvoir. Face à une répression accrue, la contestation revêt de nouvelles formes.

Des centaines d'écrivains ont publié leur livre quelques jours avant le confinement et voient des mois de travail s'envoler. Entre accablement et relativisme, neuf d'entre eux racontent.