Pour que leurs travaux soient financés, les scientifiques sont condamnés à beaucoup publier. Une pression dangereuse

On savait déjà que le financement participatif permettait de développer des jeux vidéos ou de donner naissance à des bandes dessinées ; il permet désormais de concrétiser des projets scientifiques. Certains sites internet spécialisés proposent aux chercheurs d'exposer leurs projets au public afin de récolter les fonds nécessaires à leurs recherches.

L'annonce d'une maladie rare entraîne chez les patients, leur famille, leurs proches, un très grand désarroi. C'est logique, car moins il y a de personnes touchées, moins on a de chances d'avoir un traitement adéquat. Pourtant la volonté dans les laboratoires et dans les institutions de ne pas laisser ces patients à l'abandon est réelle.

Mener toutes sortes d'expériences dans des conditions d'impesanteur sans aller dans l'espace : voilà une prouesse dont la France s'est faite une spécialité grâce à un Airbus A300 transformé en laboratoire aérien décrivant de folles paraboles dans le ciel !

Ils s'appellent Bill Gates, Mark Zuckerberg, Yuri Milner ou encore Elon Musk. Tous sont des entrepreneurs à succès, qui ont décidé de financer massivement la recherche par le biais de leurs entreprises, de fondations, de prix... Cet afflux d'argent est bénéfique : il permet de relancer des domaines de recherche négligés, d'aider au développement de thématiques nouvelles, etc. Mais les craintes qu'ils suscitent - concernant la liberté de recherche ou l'accroissement des disparités entre universités - sont à la mesure de ces espoirs. Sommaire. les philanthropes font-ils avancer la recherche ?.

Selon l'économiste Dominique Guellec, il faut continuer à privilégier le financement par projet et l'excellence pour que le système de recherche français garde une place de niveau international. Et simplifier le millefeuille des dispositifs censés valoriser les travaux des scientifiques.

Elle distribuera cette année 955 millions d'euros à des chercheurs sélectionnés sur projets. Ses moyens sont croissants, son pouvoir d'intervention élargi.

Ils ne descendent que rarement dans la rue : les chercheurs ont multiplié, ces derniers mois, manifestations et pétitions contre les baisses drastiques des crédits de recherche. Face à cette grogne, le gouvernement a annulé le gel de 30% des crédits de fonctionnement des organismes de recherche.

Le 8 février 2005, "Sciences et Avenir" s'associe au Sénat, à Paris, pour inviter ses lecteurs à la journée "Tremplin Recherche". Une occasion de créer des ponts indispensables entre entreprises, investisseurs et chercheurs.

...pour la recherche. Les crédits de fonctionnement et d'investissement de la recherche publique ont été gelés, voire supprimés. Cette pénalisation de la recherche française est-elle justifiable ?

Les "SOS universités", on s'y est habitué. Mais, cette fois-ci, la coupe est pleine : quatre universités françaises seulement dans les cent premières mondiales, Polytechnique même pas.