[...] Débat traditionnelement conflictuel sur le financement de la recherche fondamentale, suite...

Aux Etats-Unis, de plus en plus de scientifiques parent leurs programmes de recherche d'une panoplie exobiologique, afin de gagner les financeurs à leurs causes.

Dans le mouvement qui agite le monde de la recherche, les sciences humaines et sociales ("SHS") occupent une place à part. Montées tardivement dans le train de la révolte, elles craignent d'être une fois de plus les grandes oubliées des Etats généraux de la recherche pilotées par l'Académie des sciences. Etat des lieux et états d'âme de chercheurs en quête de reconnaissance.

Pierre Bonnaure dénonce ici le hiatus entre le discours officiel des dirigeants européens et la réalité de leur politique en matière de recherche. D'un côté, souligne-t-il, ils affirment leur volonté de porter l'effort de recherche à 3% du produit intérieur brut d'ici 2010, et de faire de l'Union européenne, "l'économie de la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive du monde". De l'autre, ils s'avèrent incapables de dégager les financements qui seraient indispensables et de définir une réelle stratégie...

Fauteuil ou strapontin ? Quelle place notre pays veut-il occuper demain sur la scène scientifique mondiale ? La question se pose aujourd'hui alors que la stagnation des budgets nous affaiblit peu à peu dans un contexte international de plus en plus compétitif.

Les critiques du projet ITER - qui vise à domestiquer l'énergie de la fusion thermonucléaire - retrouvent de la vigueur depuis que l'on a réalisé que cette expérience pourrait coûter beaucoup plus cher que prévu.

Le grand emprunt prévoit d'accroître significativement les financements publics pour la science et les technologies. Valérie Pécresse veut en profiter pour améliorer les rapports entre recherches publique et privée. Et travailler en confiance avec les chercheurs.

Une marche de protestation en marge de la Fête de la science : l'événement est inhabituel. Mais les chercheurs français sont inquiets à propos de leurs financements, et ils le font savoir. Du 27 septembre au 19 octobre 2014, les astronomes seront de la partie. Interview croisée de deux d'entre eux, Rémi Cabanac et Myriam Rodrigues.

Revue de détail des grands points du Plan d'investissement d'avenir qui ont été présentés, en juin 2010, par le ministre français de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, en préambule d'un atelier biotechnologie destiné à délivrer un mode d'emploi pour candidater aux appels à projets spécifiques au Grand emprunt, qui récupèreront 16,6 milliards d'euros sur les 21,9 mds EUR prévus pour l'enseignement supérieur et la recherche : équipement d'excellence (1 md EUR), santé biotechnologie (1,55 md EUR), instituts hospitalo-universitaires (IHU, 850 millions d'euros), laborato