L'agriculture biologique continue de gagner du terrain en France. En 2019, le nombre d'exploitations bio a progressé de 13 % à 47 196. 8,5 % de la surface agricole française a désormais été convertie. Si l'ensemble de l'Hexagone bénéficie de ce mouvement, certaines régions s'avèrent toutefois plus dynamiques que d'autres, comme l'Occitanie, leader historique du bio qui maintient sa position.

Nouvelle carte des régions, gestion des fonds européens, "spécialisation" des compétences régionales, instauration de schémas régionaux prescriptifs... En 2014-2015, la République décentralisée connaît une série d'évolutions notables en matière de régionalisation. Cinq ans plus tard, on constate pourtant que la gouvernance territoriale "à la française" a peu changé... Détails. Pas de chiffres.

Le socialiste Loïg Chesnais-Girard, devenu président de la région en 2017 à la suite de Jean-Yves Le Drian, nommé ministre des Affaires Etrangères, s’émancipe de la voie tracée par son mentor. Non seulement il a refusé l’investiture LRM aux régionales de juin, mais il a tendu la main aux écologistes, honnis par l’ex-figure paternelle.

La loi «climat et résilience» d'août 2021 a prévu que les régions devront fixer les objectifs territorialisés de lutte contre l'artificialisation des sols dans leur Sraddet. Le législateur a créé un nouvel espace de dialogue territorial : les conférences des Scot. Lancées en février, celles-ci élaborent des propositions pour les régions. Contraints par un agenda serré, élus et techniciens des Scot tentent d'élaborer des stratégies territoriales, sans se laisser enfermer dans une approche comptable.

Bretons, Catalans ou Savoyards : tous se félicitent des succès de la coalition nationaliste corse. Avec gourmandise, ils guettent le résultat du bras de fer engagé entre Emmanuel Macron et les représentants de l'île de Beauté, sur fond de révision Constitutionnelle

La fusion des régions françaises, opérée en 2016 pour faire passer le nombre de régions de 22 à 13 et ainsi réaliser des économies d'échelle, n'offre pas encore les effets escomptés. Selon l'Ifrap, les dépenses de fonctionnement des régions par habitant ont augmenté de 11 % entre 2016 et 2017. Malgré cela, la plupart des régions ont consenti à des efforts pour limiter la hausse de leurs dépenses et réorganiser leurs organigrammes internes de manière optimale. Des efforts d'économie salariale réalisés ont même été salués par la Cour des comptes.

En accroissant les libertés locales, la réforme de la Constitution concernant les collectivités territoriales pourrait ouvrir une nouvelle étape de la décentralisation. Un groupe de travail a déjà été mis en place sur les possibilités ouvertes par l'inscription dans la Constitution d'un droit à la différenciation (c'est-à-dire la capacité donnée à une collectivité locale d'exercer des compétences ou de déroger aux lois prévues pour les autres collectivités de la même catégorie).

Depuis le vote du pacte ferroviaire en juin 2018, les régions, en tant qu'autorités de transport, affinent petit à petit leur dispositif pour ouvrir leur réseau TER au privé. En fonction des situations locales et politiques, certaines consultent et observent, là où d'autres attendent déjà les premiers candidats. Tour d'horizon des chantiers en cours. Pas de chiffres.

Réalisé à L'échelle de la région, Le Sraddet est un schéma d'aménagement issu de la loi "Notre" de 2015. Il vise à mettre en cohérence les différentes politiques régionales et intègre, de ce fait, des schémas sectoriels préexistants. Les onze régions concernées devaient finaliser leur Sraddet au juillet dernier. En ce début 2020, un seul a été approuvé par le préfet. Les régions mettent en avant la "complexité" de ce travail, d'autant plus dans les nouvelles régions. La loi prévoit le caractère prescriptif du Sraddet, une première pour les régions.

Quatre ans après, la fusion des régions n'a pas généré les économies escomptées. Elle a profondément déstabilisé les organisations et mis à mal les agents. Et tout n'est pas réglé.

Commandes de masques, annonces de plans d'aides aux entreprises locales : les patrons des collectivités multiplient les actions contre la pandémie. Un activisme qui agace au sommet de l'Etat.