Le visage inattendu des Etats-Unis qu’a révélé l’élection de Donald Trump oblige à réviser ou à réactualiser nombre d’analyses reçues de la société américaine. Ce nouveau cours impose aux partenaires des Etats-Unis de repenser leurs relations avec une puissance mal prévisible. Célia Belin examine les possibilités qui s’offrent à la diplomatie française.

François Bayrou est une voix qui compte dans la majorité présidentielle. Et parfois dissone. A l'heure où l'anniversaire du septennat Macron approche, et à quelques semaines de la désignation de nos eurodéputés, le président du MoDem passe en revue les grands sujets du moment : renouveau démocratique, société déchirée, justice sociale, dette, équilibres au sein de l'UE.

A cause de la publication de caricatures de "Charlie Hebdo", le pays de Voltaire est devenu la cible des critiques et des menaces de bon nombre de pays. Parallèlement, Emmanuel Macron voit sa cote de popularité augmenter. En fait, |’Histoire nous a habitues a faire cavalier seul.

En raison du Brexit, les USA ont besoin d'un nouvel allié au sein de l'Union Européenne. Le remplacement d'Angela Merkel étant imminent, la France semblerait être devenue la candidate idéale. Comment, et par quel biais pourraient se rapprocher Joe Biden et Emmanuel Macron ? Est-il possible de renforcer l'alliance entre les deux pays ?

L'élection d'Emmanuel Macron à la présidence française avec 66 % des suffrages a été accueillie avec sarcasmes et désappointement à Moscou. Il était difficile, lundi 8 mai, de trouver une phrase positive dans les médias officiels russes. Le message de Vladimir Poutine à l’heureux élu était sec, sombre et sans compliment. Il soulignait les graves menaces qui pèsent sur la région et le monde, et contenait un avertissement à peine voilé : mieux vaut vous entendre avec moi !

En 2013, l'ancien ministre socialiste de la Défense, Paul Quilès, publiait "Arrêtez la bombe !" Ce dernier, qui est tout sauf un pacifiste, remettait en cause le concept même de dissuasion nucléaire, rompant ainsi le silence assourdissant sur le sujet. A la suite du discours d'Emmanuel Macron à l'Onu vantant les mérites du multilatéralisme, il s'interroge à présent sur l'attitude de la France, qui s'apprête à doubler les crédits consacrés à sa capacités nucléaires...

Mon grand-père était atlantiste. En 1964, alors sénateur indépendant de Meurthe-et-Moselle, rapporteur pour avis de la Commission des affaires étrangères du Sénat, il résumait ainsi sa position : "Oui à la loi de programme militaire, oui à l'effort d'armement et d'équipement nucléaire ; mais à la condition que cet effort s'inscrive dans la défense du monde libre, que loin de menacer la cohésion de l’alliance atlantique, elle en assure l’avenir.

Lorsque le soulèvement en Syrie commence, le gouvernement de Nicolas Sarkozy est encore en guerre en Libye, il a mal géré la révolution en Tunisie et l’un des alliés historiques de la France dans la région, Hosni Moubarak, vient de tomber en Egypte. Très vite, les autorités françaises condamnent la répression féroce que le régime Assad oppose aux manifestations pacifiques. Le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Alain Juppé, est la première personnalité étrangère à déclarer que Bachar al-Assad a perdu toute légitimité.

On oublie un peu trop aujourd’hui que, pendant trois cents ans, la France a été pleinement engagée, comme grande puissance, dans le processus de mondialisation.