Comme Mussolini en 1934 ou Videla en 1978, Pouline mise sur la Coupe du Monde de Football pour faire sa propagande.

Destinée à normaliser les rapports américano-russes, la rencontre entre M. Donald Trump et M. Vladimir Poutine, le 16 juillet 2018, a tourné à la confusion. De quoi pousser un peu plus la Russie dans les bras de la Chine, malgré le déséquilibre de puissance entre les deux pays. Moscou et Pékin ont renforcé leurs liens ; mais tous deux défendent leurs intérêts... qui ne coïncident pas toujours. Présence également d'un article intitulé : "Hier, révolutionnaires et rivaux".

Au sortir de la guerre froide, les Russes voyaient leur avenir dans une Europe réconciliée et dotée de mécanismes de sécurité communs. En portant le glaive de l’Alliance atlantique jusqu’à leur porte, les Occidentaux ont pris le risque d’une réaction nationaliste.

"Ils nous ont menti à plusieurs reprises, ils ont pris des décisions dans notre dos, ils nous ont mis devant le fait accompli. Cela s’est produit avec l’expansion de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) vers l’est, ainsi qu’avec le déploiement d’infrastructures militaires à nos frontières." Dans son discours justifiant l’annexion de la Crimée par la Fédération de Russie, le 18 mars 2014, le président Vladimir Poutine étale sa rancoeur envers les dirigeants occidentaux.

Les Occidentaux ont-ils sous-estimé l’influence destructrice de Vladimir Poutine ? Oui, analyse l’historien Timothy Snyder, qui alerte : pour sauver nos démocraties, il faut aider l’Ukraine.

Selon ce spécialiste de la Russie à la Chatham House, les Occidentaux doivent comprendre que seule une victoire militaire incontestable de l'Ukraine pourra garantir la sécurité future de l'Europe.

Comment les ennemis de l'Occident surfent sur la crise du modèle démocratique.

Sur un site d'information du ministère de la Défense ukrainien, une rubrique rappelle tous les conflits qui ont opposé Kiev à Moscou. Et brosse assez abusivement le tableau d'un affrontement ininterrompu avec le "voisin maudit".

Candidat à sa propre succession et sans réel adversaire, Vladimir Poutine devrait être largement réélu à la présidence russe le 17 mars. Au pouvoir depuis plus de vingt ans, il a violemment écarté toute opposition et se pose aujourd’hui en rempart contre l’Occident. Héraut des valeurs familiales, le maître du Kremlin ne mène pas seulement une guerre en Ukraine, mais bien une guerre de civilisation. Jusqu’à quel point les Russes sont-ils prêts à le suivre ?

Depuis le 23 février 2022, veille de l'invasion de l'Ukraine, la première vraie cyberguerre de l'histoire est déclarée. Loin derrière la ligne de front et ses tapis de bombes, des logiciels malveillants, des effaceurs de données, des virus dormants lancés par les militaires et les hackers tentent de briser l'adversaire au coeur de ses infrastructures vitales. Un an plus tard, voici les premières leçons de cette guerre invisible et silencieuse.

Occupée par sa guerre en Ukraine, la Russie de Vladimir Poutine ne tient plus, aux yeux des Arméniens, son rôle d’allié et de protecteur face à l’expansionnisme de l’Azerbaïdjan voisin. Un mois après la dernière incursion armée de Bakou, tous craignent une reprise des combats.

Dans « Le diplomate venu du froid. Des complots du Kremlin à la succession de Poutine » (Balland), Vladimir Fédorovski, ancien diplomate russe d’origine ukrainienne, aujourd’hui écrivain, raconte les arcanes du pouvoir russe à la première personne.