Professeur à Louvain et à Oxford, il est l'une des figures majeures de la philosophie politique contemporaine. Il développe ici l'une de ses dernières idées : bâtir un fédéralisme à l'échelle planétaire avec l'instauration d'un système mondial de transferts financiers, seul moyen, selon lui, d'éviter l'apocalypse des migrations massives.

La décision du président américain de retirer les Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem ont non seulement accéléré la spirale guerrière au Moyen-Orient mais aussi endommagé la relation transatlantique. Les analyses des journaux des Etats-Unis, de Russie, d'Europe et du Moyen-Orient. Sommaire. La diplomatie du chaos. La fierté des Européens mis à mal. L'Iran l'a bien cherché. Les appétits guerriers se réveillent. La sécurité d'Israël avant tout. L'aile dure du régime iranien renforcée.

Le suffrage universel vaut -il quitus ? Après dix-huit ans de pouvoir, le président russe entame son quatrième mandat. En France, son bilan divise Pierre Lévy et Françoise Thom.

En s'opposant au "diktat" américain sur la question iranienne, l'Europe met en cause la cohésion occidentale, estime un site conservateur russe. Mais, pour l'heure, elle ne peut ni rompre avec Washington ni accéder à un leadership international.

Notre monde semble à l'heure actuelle tiraillé entre deux voies : le populisme côtoie le progressisme et des dirigeants ultra-conservateurs se heurtent à des revendications anti-discrimination. Pendant ce temps, l'urgence climatique et celle de la pandémie dominent l'actualité. Voici trois hypothèses quant à l'avenir de ces différents acteurs.

Alors que la première décennie du XXIe siècle avait enregistré une forte hausse du prix du pétrole - contrastant avec les décennies 1980 et 1990 -, à partir de 2014 le prix du baril a connu un véritable effondrement et, selon les experts, sa remontée sera lente au cours des prochaines années. Patrice Geoffron analyse les impacts macro-économiques de cette situation et il explique que si elle bénéficie à court terme aux pays importateurs, la violence du choc sur les Etats exportateurs est lourde de menaces économiques et géopolitiques.