Sur fond de crise institutionnelle, attisée par Karim Wade, le président sénégalais est soupçonné de reporter à dessein une élection à laquelle il n'est pas lui-même candidat.

Principaux rivaux hors jeu, soutien de la puissante coalition Benno Bokk Yakaar... Candidat à sa propre succession en février 2019, le président Macky Sali voit s'ouvrir devant lui une voie royale. Mais l'opposition n'entend pas abdiquer.

Impact de la guerre en Ukraine, coups d'Etat en Afrique de l'Ouest, relations avec ses opposants... Pour "JA", le chef de l'Etat évoque son bilan, à quelques semaines des législatives et à moins de deux ans de la présidentielle.

A moins de deux ans de la présidentielle, les législatives du 31 juillet représentent un enjeu majeur pour le chef de l'Etat, Macky Sali, comme pour ses opposants. Sommaire. La dernière marche ? Macky Sall, ou l'embarras des choix. Mimi Touré, la dame de pique. Législatives : sur qui compte Macky Sall. L'opposition peut-elle imposer une cohabitation ? Mamadou Fall Kane, secrétaire général adjoint du Comité d'orientation stratégique pour le pétrole et le gaz : "Grâce à son gaz, le Sénégal peut faire ce qu'aucun pays africain n'a encore accompli". Mines : Grande Côte Opérations en plein essor.

Le 30 juillet 2017, le chef de l'Etat affrontera lors des élections législatives ses deux principaux opposants, Abdoulaye Wade et Khalifa Sall un vote à valeur de test, à deux ans de la présidentielle.

La coalition du chef de l'Etat a raflé la majorité des sièges à l'Assemblée au terme d'un scrutin mouvementé. L'opposition a beau dénoncer un "hold-up électoral", le camp du pouvoir a pris une longueur d'avance dans la course à la présidentielle de 2019.

Depuis l'alliance avec Macky Sall en 2012, les conflits font rage au PS entre le camp d'Ousmane Tanor Dieng, à sa tête, et celui de Khalifa Sall... Au risque de mettre le parti à terre.

L'annonce de la suppression du poste de Premier ministre a pris tout le monde de court, mais le président n'en a cure. Objectif : avoir les mains libres pour mener à bien ses réformes.

Faut-il ou non participer au "dialogue national" lancé par Macky Sall ? La question divise l'opposition et souligne les ambitions respectives de ses principales figures.

Rumeurs sur un éventuel troisième mandat, ambitions des hypothétiques héritiers... A cinq ans de l'échéance, les spéculations vont bon train. Ce qui agace le chef de l'Etat, qui entend consacrer son mandat à la poursuite des réformes.

Depuis son arrivée au pouvoir, en 2012, Macky Sall oeuvre au réchauffement de ses relations avec la plupart de ses homologues. Une approche qui lui a permis tout à la fois de multiplier les projets de partenariat et d'asseoir son leadership continental. Sommaire. Diplomatie : amicalement vôtre. Opposition : des ténors presque aphones. Amadou Hott, ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération : "Le plan de relance va renforcer notre souveraineté dans les secteurs clés". Pétrole et gaz : Dakar muscle Petrosen. Serigne Mboup, un patron made in Kaolack.

Alors que la principale liste d'opposition a été exclue des législatives, le président est accusé de préparer le terrain pour rester au pouvoir.