Dans ce second volet du bilan, c'est la Françafrique qui est à l'honneur. Nicolas Sarkozy avait promis une rupture avec certaines pratiques néocoloniales. Or, rien a vraiment changé entre Paris et ses anciennes colonies.

Lors de ses voeux aux forces économiques du pays, le 6 janvier 2010, Nicolas Sarkozy a vanté sa gestion de la crise en 2009. Pourtant, sa politique en la matière ne fait pas l'unanimité dans la presse étrangère. De New York à Berlin, les observateurs de la France remettent en cause son manque de sagacité, son interventionnisme à outrance et son agressivité. Face à la montée du chômage et à l'explosion de la dette publique, le chef de l'Etat semble incapable de trouver la bonne recette.

Eclaboussé par le scandale Bettencourt, Nicolas Sarkozy ne fait que récolté ce qu'il a semé. Tous les éléments de l'affaire étaient en germe dans la fameuse fête du Fouquet's.

Impossible de comprendre l'affaire Woerth-Bettencourt sans passer par la Suisse, sa place financière et son secret bancaire. Nicolas Sarkozy a beau les ignorer, les Helvètes s'invitent d'eux-mêmes dans le débat politique hexagonal.

Plus il passe de temps à l'étranger, plus il grimpe dans les sondages. Pour le président, l'équation est simple. S'il veut être réélu en 2012, il doit profiter des présidences françaises du G8 et du G20.

Le président français est tout à fait en droit de traiter les Roms comme il le fait. Ils sont partout considérés comme des parasites et personne n'en veut, rappelle une journaliste britannique.

Discrédités dans l'opinion, Nicolas Sarkozy et Bernard-Henri Lévy ont saisi l'occasion de redorer leur blason sur le dos de Kadhafi. Décryptage d'une alliance improbable où tous les retournements sont permis.

Se lancer dans un conflit à quelques mois d'une élection : la stratégie est bien connue aux Etats-Unis. Mais, en l'adoptant, Nicolas Sarkozy joue gros, estime ″The Washington Post″.

A un an de la présidentielle, la France est observée à la loupe par la presse internationale. Si certains éditorialistes reconnaissent quelques mérites au président Sarkozy, la plupart dénoncent un mandat catastrophique. Mais, même si le moral des Français est au plus bas, l'Hexagone garde quelques atouts économiques et un Etat providence qui fonctionne.

La volonté de Paris de consolider les relations transatlantiques fragilise le tandem franco-allemand. Elle pousse aussi Moscou à revoir sa politique européenne.

Officiellement, la chancelière et le président agissent de concert, d'égal à égal. Mais pour la presse espagnole, il ne fait pas de doute que l'Allemande donne le la. Surtout depuis que la zone euro s'enfonce dans la crise.