La clientèle business, un marché dorénavant convoité par les "low-cost" et par les nouveaux entrants, les compagnies "tout affaires".

Les nouvelles technologies, visioconférences en tête, se substituent peu à peu aux voyages d'affaires.

La crise économique mais aussi la prise de conscience de l'impact carbone ont fait chuter la fréquence des voyages d'affaires. Les entreprises sont équipées de nouveaux outils de communication afin de limiter les déplacements. On aurait pu penser que le poste de Travel manager ne se justifiait plus. Pourtant, loin d'être mis à mal par la conjoncture, le poste s'est au contraire révélé capital dans la gestion des coûts.

Lumière sur la nouvelle tendance, en 2010, dans le cadre du tourisme d'affaires de recourir aux appartements-hôtels en France. Une solution avantageuse en terme de tarifs et de convivialité mais qui a pour inconvénients la réduction des services fournis. Points abordés : un coût moindre et une meilleure flexibilité ; les collaborateurs ne sont pas tous convaincus ; la crise a modifié les comportements ; la concurrence indirecte de la visioconférence ; un concept particulièrement adapté aux longs séjours ; les offres s'uniformisent. Encadré : de la prise en compte du développement durable.

Lumière, en mars 2011, sur les atouts des croisières comme nouveau segment du tourisme d'affaires. Originalité, durée modulable, prix attractif et unité de lieu, en font un lieu particulièrement adapté au tourisme d'affaires, aux challenges commerciaux, aux opérations de stimulation ou encore à la motivation des forces de vente. La vie à bord du navire, décontractée et festive, permet de développer la cohésion des troupes et d'obtenir un niveau de réceptivité optimum. Des navires hypersophistiqués, véritables villes flottantes, participent de cette conquête d'un nouveau marché.

Eclairage, en mai 2011, sur le lent décollage du marché français de l'aviation d'affaires, freiné par des propriétaires de jets peu nombreux, des opérateurs dispersées et son manque d'infrastructures. Malgré un CA de 1,4 milliard d'euros en 2007, et une bonne place dans le transit d'avions d'affaires, la France est pénalisée par une flotte plus réduite et plus vieille que la moyenne européenne. L'aviation d'affaires possède pourtant de nombreux avantages : en cas d'urgence ou de destinations non desservies, ou pour améliorer les conditions de confort.

Le point, en juin 2011, sur l'atout que continuent de représenter les salons internationaux en France et français à l'étranger pour les entreprises françaises, alors que la capacité des salons professionnels français internationaux à passer la crise a été mise en doute ces dernières années. Les résultats de l'année 2010 semblent encourageants et la plupart des salons B to B ouverts aux étrangers reprennent du souffle.

Multiplication des initiatives des PME-PMI françaises pour réduire les postes de coûts en matière de gestion des voyages d'affaires, dans un contexte économique tendu. Alors qu'elles se sont progressivement adaptées aux nouveaux enjeux et à l'internationalisation des échanges, tout comme les grandes entreprises, les PME élaborent des stratégies impliquant les directeurs achats et, lorsqu'ils existent, les travel managers. L'intégration des nouvelles technologies et un arbitrage attentif quant aux nombreuses options hôtelières ou de transport, mènent à une gestion de plus en plus optimale.