Pendant longtemps, les entreprises ont cherché à organiser leurs séminaires dans des lieux insolites, en tout cas loin des routines classiques du travail, pour marquer les esprits et montrer le caractère exceptionnel du séjour. Mais en 2018, certaines décident de prendre le chemin inverse avec des séminaires organisés en ville et de durée très courte, parfois juste quelques heures. La ville demeure plus accessible pour les collaborateurs et offre une proximité avec de nombreux services qui est loin d'être négligeable.

Aujourd'hui, la réussite d'une opération d'incentive dépend beaucoup du lieu où elle se déroule. Atypiques et insolites, mais aussi pratiques et économiques : les lieux choisis par les entreprises françaises doivent avoir une singularité impactante. Donner aux séminaires une dimension à la fois instructive et récréative permet en effet de stimuler les collaborateurs. C’est pourquoi le culturel a désormais la cote, par le biais des nombreux musées qui ouvrent leurs portes aux groupes d’entreprises. Et les lieux atypiques excentrés donnent aux séminaires un air de vacances. Des détails.

Certes les séminaires sont toujours considérés comme un élément clé de la stratégie managériale des entreprises, mais les dirigeants cherchent de plus en plus à réduire leurs coûts. Ils s'orientent vers des formules plus courtes, moins loin et surtout moins onéreuses. Une problématique que les groupes hôteliers ont pris en compte, offrant au entreprises clientes des tarifs attractifs et des prestations sur mesure, réservables sur Internet.

Les entreprises font de plus en plus appel aux parcs d'attractions pour leur organisation de séminaires en 2019. La France est le pays qui compte le plus de parcs de ce type en Europe, avec 300 sites réalisant 2,4 milliards d'euros de CA, pour 54 millions de visiteurs accueillis en 2017. Et ils n'hésitent plus à mettre au point des offres spécifiques pour les entreprises et professionnels. Ces derniers ont en effet l'avantage de pouvoir venir toute l'année, et font sortir les parcs de leur dépendance à la saisonnalité vacancière.

La demande serait en hausse sur le marché français des meetings, incentives, conventions, events ou tourisme d’affaires de groupes (MICE), selon l'étude annuelle de Coach Omnium. Une tendance qui s'explique par l'engouement des salariés pour ces événements. Toutefois, les entreprises surveillent les budgets alloués à ces manifestations, ou réduisent leur durée. Elles souhaitent notamment être déchargées le plus possible de l'organisation, organiser leurs événements dans des lieux possédant une "âme", et avoir accès à des services tout compris. Des précisions. Peu de chiffres.

En 2020, Covid-19 oblige, les lieux de séminaires adoptent des mesures sanitaires strictes et adaptent leur offre. Les établissements proches de Paris et faciles d'accès, mais aussi ceux dotés d'espaces assez vastes où les protocoles sanitaires sont renforcés, sont alors privilégiés. L'événementiel a été touché économiquement, souffrant d'une perte de 15 milliards d'euros de chiffre d'affaire entre l'interdiction des événements et les deux mois de confinement au printemps 2020. Détails. Données chiffrées.

Un panorama à couper le souffle, jusqu’à 15 kilomètres depuis la terrasse. Mais une telle vue se mérite. Pour accéder au Domaine la Plume, les visiteurs serpenteront de longs kilomètres sur les routes méconnues de la vallée de l’Esteron. Plus habitués à la Tinée ou la Vésubie, les Azuréens eux-mêmes ne connaissent pas cet endroit aussi peu fréquenté qu’extraordinairement authentique. C’est précisément une expérience authentique que propose ce nouveau lieu de séminaire niché au milieu de la nature.