Le ciel lui est tombé sur la tête. Quand Daniel Bouton apprend qu'un trader inconnu de sa banque lui fait perdre 4,9 milliards, il sait qu'il risque sa place. La chute de la Société générale, c'est un peu l'histoire d'une planète finance devenue folle.

Les premiers éléments de l'enquête révèlent comment le jeune trader a su déjouer les sécurités internes de la banque. Kerviel était-il trop fort ou les contrôles trop lâches ?

Trois mois après l'affaire Kerviel, le PDG était donné pour mort. Il a réussi un coup magistral.

Grandeur et décadence d'un patron qui se croyait invincible

La justice cherche à comprendre les motivations du trader de la Société générale. Entraîné dans un jeu de plus en plus dangereux ? C'est la piste privilégiée.

Me Elisabeth Meyer, l'avocate du trader, explique pourquoi elle va demander sa mise en liberté. Et réfute les arguments de la Société générale.

Touché, pas coulé. A quelques jours de l'assemblée des actionnaires, le président de la Société générale a accepté de prendre du champ, mais il n'a pas démissionné. Son parcours sans faute se sera finalement brisé sur l'affaire Kerviel.

Daniel Bouton avait survécu aux multiples attaques des politiques et de ses concurrents. Il a finalement dû quitter la banque, lâché par les siens

Société générale. La banque par qui le scandale Kerviel est arrivé n'a pas remonté la pente. Frédéric Oudéa peut-il la sauver ?

C'est une crise sans précédent qu'a affrontée la deuxième banque française après la découverte d'opérations frauduleuses à l'origine de pertes colossales.

Alors que les juges viennent de clore leur instruction, L'Express a reconstitué ces trois jours de janvier 2008 qui ont ébranlé la Société générale. Un face-à-face hitchcockien entre la banque et son jeune trader

La tempête sur les marchés financiers place à nouveau la banque de la Défense sous les projecteurs. Après l'affaire Kerviel, Frédéric Oudéa, son patron depuis deux ans, a trop tardé à transformer le groupe. Et péché par optimisme sur la sortie de crise.