C'est la loi d'airain des élections américaines : depuis 1945 aucun président n'a été réélu avec un taux de chômage supérieur à 8%. Ce n'est pas le seul problème du locataire de la Maison-Blanche : conjoncture économique morose, avantage financier des républicains... Des éléments qui pourraient favoriser son rival Mitt Romney. Obama a deux mois pour faire mentir la tradition.

Oublié le tabou des unions entre Noirs et Blancs, les nouveaux mariages mixtes mélangent droite et gauche. En ces temps de polarisation extrême de la vie politique américaine, la situation n'est pas simple à vivre.

Et si c'était lui ? L'idée de voir le milliardaire à la Maison-Blanche ne relève plus de la science-fiction. Enquête sur le monde de Donald.

Les élites, en particulier les élites républicaines, ont joué avec le feu. L'incendie sera difficile à éteindre.

Pour la première fois depuis 1914, le siège de sénateur est disputé par deux démocrates dans l'"État doré"

Hillary Clinton et Donald Trump se sont livrés à un affrontement très bas de gamme qui laissera des cicatrices profondes. Dans une Amérique divisée qui se cherche des valeurs communes.

Aux États-Unis, le Parti Républicain s'est coupé d'une partie de son électorat de la classe-moyenne. Des candidats comme Donald Trump mettent ces failles à jour.

Au coeur des meetings électoraux de Donald Trump, un "liberal" tente de comprendre pourquoi les supporters de Trump veulent voter pour lui.

Les Démocrates ont perdu la classe ouvrière blanche. Les Républicains en tirent profit. Est-ce que Hillary Clinton peut les récupérer?

Qu'il promette des baisses d'impôts ou un mur face au Mexique, ils l'applaudissent des deux mains. Ces Américains remontés contre le système ont fait du milliardaire le leader de la course à la primaire républicaine. Un électorat plutôt blanc et populaire, séduit par les phrases chocs du magnat de l'immobilier.

La candidature de Donald Trump, à l'encontre de l'élite du Parti républicain, est un phénomène qui reflète la situation d'une partie de la société américaine. Il profite du soutien d'un électorat « oublié », sensible à un discours radical. Sa candidature reflète la polarisation de l'électorat.

Mineurs du Montana, ouvriers du Kentucky, fermiers du Nebraska, cow-boys pétroliers de l'Oklahoma... Ils ont voté pour Trump en 2016. Mais, au-delà des préoccupations économiques, ces Américains témoignent surtout d'une autre crainte : celle de voir l'homme blanc perdre son statut de dominant.