De plus en plus visible dans les rues des métropoles, le vélo est l'avenir du monde. Alors qu'une ville écolo comme Grenoble a pris plusieurs longueurs d'avance, de véritables communautés solidaires et engagées se créent autour du moyen de locomotion le plus intemporel et naturel. A tous les sens du terme. Sommaire. Pourquoi la folie du vélo. "Pimp my bike". Copenhague, le vélo en capitale.

Pour qui fait-on la ville aujourd’hui ? A l’heure des partenariats public-privé, du désengagement de l’Etat dans la vie de la Cité et d’une orientation managériale des affaires politiques du pays, ce qu’on observe est inquiétant. Partout, les villes sont fracturées : selon des critères économiques, selon des orientations idéologiques et selon la couleur de peau. C’est ici une ville qui se privatise et là se disjoint ; qui ici s’embourgeoise et là périclite ; se touristise ici mais là se meurt.

l y a une douzaine d'années, la revue consacrait aux villes méditerranéennes un dossier rempli d'optimisme ("Urbanisme", no 369, nov.-déc. 2009). C'était le temps de l'Union pour la Méditerranée impulsée par le président Sarkozy ; Istanbul se préparait pour être Capitale européenne de la culture en 2011 et Marseille la suivrait en 2013, la reconstruction du centre-ville de Beyrouth faisait référence. Même la Syrie donnait des signes d'ouverture et mettait en avant l'exemplarité de la rénovation des souks d'Alep.

Géographe de formation, imprégnée de sociologie, Marie-Christine Jaillet est une des figures de la recherche urbaine française. Née à Lyon, mais Toulousaine d'adoption, elle revendique un parcours placé sous la bannière de l'éducation populaire.

Un lieu particulier et des particules de vécu qui s'y agrègent. Des sons, des odeurs, des histoires... Le philosophe Jean-Philippe Pierron, auteur de "Je est un nous" (Actes Sud, 2021), rappelle la puissance de l'idée d'habiter, de se sentir lié à une ville, un quartier, une rue, un détail, un interstice. Telle la flaque d'eau, élément urbain inattendu, dont il invite à faire la « géopoétique » comme un premier pas pour réparer le rapport sensible qui nous lie à nos milieux de vie.

Sous l’effet des transitions numérique, écologique et post-Covid, les usages du trottoir par les piétons, les riverains et les fournisseurs de service s’intensifient. Les municipalités doivent s’en saisir comme un enjeu de régulation, mais aussi un levier politique.

Aux Etats-Unis, ces enclaves asiatiques ont été façonnées autant par le racisme que par le marketing. Peuvent-elles survivre ?

Notre journaliste Nolwenn Le Blevennec est revenue à Neuilly-surSeine, où elle a grandi quand Nicolas Sarkozy était maire. La ville nb pas beaucoup changé... sauf que les riches sont encore plus riches. Parce que "l'argent, c'est le but de tout le monde, ici".