Filtrées par la procédure des parrainages d’élus locaux, les déclarations de candidature se multiplient à l’approche de l’élection présidentielle de 2022. Mais, hier apanage des partis, le processus de sélection des prétendants est troublé depuis une quinzaine d’années par l’omniprésence des sondages sur les intentions de vote, que certains placent au coeur de leur stratégie.

L'élection présidentielle de 2022 approche avec les centaines de sondages pour connaître les intentions de vote des électeurs. Mais ces enquêtes sont-elles sérieuses ?

Aussi critiquées que disséquées et commentées, les enquêtes d'opinion règnent sur la campagne. Elles font et défont les candidatures, conditionnent les financements et orientent le débat. Faut-il s'en inquiéter ou s'en accommoder ?

Un cri de colère, en pleine présidentielle. Dans un éditorial au vitriol intitulé "Les sondages, inquiétantes dérives", le rédacteur en chef du premier quotidien français, "Ouest-France", François-Xavier Lefranc, avait annoncé dès l'automne que son journal ne commanderait aucun sondage d'intentions de vote et ne commenterait pas ceux des autres. La cause de ce boycott ? La fiabilité des enquêtes d'opinion, mais surtout l'emballement, voire l'hystérisation médiatique accompagnant leurs publications.

Sans être le Watergate, l'affaire Benalla pose des questions sur l'exercice du pouvoir par Emmanuel Macron. Au moment où il engage la deuxième phase de ses réformes. Sommaire. Est-il (vraiement) sérieux ? Patrice Spinosi : "Ce qui se passe actuellement est sain". Ascenseur pour l'Elysée. Macron : l'effet Benalla, déjà.

Ces dernières années, les prévisions des instituts de sondage ont souvent fait fausse route en matière électorale, dans divers pays et quel que soit le système politique. Les panels d'électeurs sondés ne sont-ils plus assez finement représentatifs de la société ? L'IA pourrait-elle contribuer à en établir de plus fiables ?

Faire des sondages, c'est pratique pour connaître l'opinion des gens. Encore faut-il respecter certaines règles pour ne p as leur faire dire n'importe quoi...

Comment les jeunes américains réagissent-ils à la désignation de Kamala Harris comme candidate démocrate à la présidentielle après le désistement de Joe Biden ? Ils et elles se prononcent sur ce qui les ferait voter, ou on, pour l'ancienne procureure et sur sa capacité à battre Donald Trump.