Non seulement les nouveaux membres font cavalier seul avec les Etats-Unis, mais les anciens membres prennent des initiatives sans concertation. A agir ainsi, l'Europe se fragilise et gaspille son potentiel international.

Les relations entre le pouvoir fédéral et certains leaders locaux traversent une nouvelle zone de turbulences. Avec la crise, le Kremlin semble décidé à renforcer son influence, au détriment de la souveraineté de certaines régions

A long terme, le coup d'éclat d'Al-Qaida au Maghreb islamique dans le nord du pays pourrait bien servir l'intérêt de la France. Celle-ci pourra ainsi légitimer sa volonté de contrôler militairement la région, estime ″Aïr-Info″.

Le 23 septembre 2011, Mahmoud Abbas dépose à l'ONU une demande officielle de reconnaissance de l'Etat de Palestine. Une initiative qui déchaîne les passions. Les Israéliens sont furieux, les Européens inquiets pour la plupart. Washington soutient les Israéliens. Les Palestiniens, tout en saluant le courage de leur président, sont sceptiques.

L'assassinat du chef des talibans pakistanais par un drone américain, le 1er novembre 2013, a provoqué la colère de l'opinion publique. Le grand quotidien de ″Lahore″ rappelle qui sont les véritables ennemis.

Retour en force, en 2015, des sentiments souverainistes et protectionnistes en France et Europe, sous l'effet de multiples événements économiques et politiques tels que la crise grecque ou bien la crise des migrants en provenance de Syrie. Un euro-scepticisme et une vision de l'Etat-nation qui font de plus en plus d'adeptes, y compris chez les intellectuels, mais qui se heurtent aussi à un manque de crédibilité faute de propositions concrètes et organisées.

Sans rapport avec l'idéal sioniste et le nationalisme dont ils se défient, les Haredim entretiennent pour Jérusalem un attachement aveugle les rendant a priori indéracinables.