Certaines pathologies sont spectaculaires sans être forcément graves. C’est le cas de « la hanche à ressaut », plus bruyante que réellement méchante.

Dans le numéro précédent, nous avions consacré un article à l’influence de l’épigénétique sur l’adaptation au sport. On poursuit l’enquête en démontrant que cette influence se poursuit même après l’arrêt de l’entraînement. En d’autres termes, les muscles conservent la mémoire des bons sportifs qu’ils ont été. Et il suffit d’un rien pour réveiller leur ardeur !

La rupture des ligaments croisés est une blessure à la fois banale et relativement grave. Certes, elle ne met pas la vie en danger. Mais elle suffit à contrarier la poursuite d'une carrière sportive. Parfois même, elle force à l'arrêter prématurément. Les femmes sont particulièrement concernées.

Aujourd'hui, on traite les lombalgies de mille et une manières. Pourquoi pas avec des antibiotiques ?

"Le sport, c’est la santé", dit-on. On peut en douter lorsqu’on constate le nombre effarant de blessés parmi les athlètes d’élite. Et ça ne s’arrête pas avec la fin de la carrière ! Souvent, ils sont perclus à quarante ans, quand on ne doit pas leur poser une prothèse de genou ou de hanche. Comment expliquer une telle hécatombe ? Martin Millerioux a quelques idées sur la question.

Il n’existe, aujourd’hui, aucun traitement efficace reconnu pour accélérer la réparation neuronale et agir sur l’inflammation dans le cerveau ayant subi une commotion. Une stratégie thérapeutique novatrice fondée sur une exposition à la lumière proche infrarouge, issue de lasers de basse intensité – la photobiomodulation –, constitue une piste intéressante car non invasive. Après des résultats prometteurs chez la souris, mais aussi chez des traumatisés crâniens, notamment des vétérans de guerre, elle sera bientôt évaluée dans des essais cliniques chez les sportifs.