C'est avec lui que le mouvement de défection a commencé. Richard Ferrand, 54 ans, encarté au Parti socialiste depuis ses 18 ans, a rejoint "En marche!" dès sa mise en route en avril 2016. Seul converti pendant de longs mois, il a gagné une place de choix dans le dispositif Macron. Après le 7 mai, ce député quasi inconnu jusque-là pourrait bien jouer les premiers rôles.

Comment va la droite ? Mal, alors que l'effondrement de François Hollande dans les sondages aurait dû lui offrir l'occasion de reprendre la main. La question est de savoir d'où vient l'erreur. De la montée du Front national, sûrement. Encore faut-il expliquer ce phénomène, dont la responsabilité n'est pas seulement imputable à la crise.

Les syndicats ont été naturellement en première ligne d'un bout à l'autre de l'affaire du projet de loi El Khomri. Dominique Andolfatto et Dominique Labbé resituent leurs positions et dressent le bilan de leur action.

Sur fond de sondages contradictoires, Nicolas Sarkozy et François Hollande se préparent à l'affrontement final.

Toujours en tête des sondages de second tour, François Hollande est soumis aux tirs nourris du camp Sarkozy. Et gêné par la progression de Jean-Luc Mélenchon. Mais il se bat et continue de croire en son étoile.

Ardemment attendu par Sarkozy qui veut ″atomiser″ son adversaire, le débat télévisé de l'entre-deux-tours est un rituel fort de notre système politique. Même s'il reste sans impact sur l'issue de la bataille.

Déjà 3,8 millions de portes frappées sur un objectif de 5 millions d'ici au second tour. Le Parti socialiste mise sur la rencontre avec les vraies gens pour un rassemblement le plus large possible, condition signe qua non pour une victoire le 6 mai 2012 au soir.

Le socialiste a voulu apparaître dans la semaine de transition comme l'exact opposé du Nicolas Sarkozy d'il y a cinq ans. Avec une communication maîtrisée à l'extrême.

L'UMP serre les rangs pour les législatives. Mais entre la bataille pour le leadership et les débats autour du Front National, le parti de droite s'efforce de masquer des dissensions.

A l'épreuve du pouvoir, certains partis politiques ont policé leur discours, en l'expurgeant des saillies les plus racistes. S'ils agrémentent leur programme d'un volet social pour conquérir de nouveaux électeurs, ils ne renoncent pas à leur fonds de commerce : nationalisme exacerbé et références ethniques.

En avril 2018, le mouvement En marche !, rebaptisé La République en marche ! (Lrm), a fêté ses deux ans d'existence. Il fait partie de ces nouvelles mobilisations politiques apparues ces dernières années pour supplanter les partis traditionnels : Dès Demain, le Mouvement du 1er juillet, les Patriotes... La France n'est pas la seule...