Accrédités à la Maisdon Blanche, le photographe Charles Ommanney et la journaliste Laurence Haïm ont suivi le duel Hollande-Sarkozy pendant l'entre-deux-tours. Un regard américain - même s'ils ne le sont ni l'un ni l'autre - qu'ils portent dans un livre. ″Made in France″ met en parallèle le show politique qui vient de se jouer avec celui qui s'annonce outre-Atlantique.

Brice Hortefeux-Nicolas Sarkozy, Claude Bartolone-Laurent Fabius, François Fillon-Philippe Séguin... La politique a ses duos, des partenaires qui ont choisi de se lancer à deux dans la conquête des sommets. A chaque couple, son mode de fonctionnement : pygmalio, alter ego, maître et valet... De longues histoires ou de courtes aventures qui, comme en amour, parfois finissent mal.

Alors qu'à Bercy Johnny chante encore ″l'envie d'avoir envie″, l'ex-premier ministre se pose en candidat à la présidentielle ″par devoir″. Une austérité qui détonne.

Il clame sa loyauté envers François Hollande et Jean-Marc Ayrault, affiche sa solidarité avec ses collègues ministres, joue les rassembleurs... Mais qu'arrive-t-il donc au ministre du redressement productif ? Hier trublion incorrigible, il semble aujourd'hui rentrer dans le rang. Laissant à d'autres le statut d'élève turbulent.

Habituellement mis en échec dans la capitale, le parti d'extrême droite mise sur une percée aux municipales. Son atout ? Wallerand de Saint-Just, ex-traditionaliste devenu fer de lance du ″marinisme″.

Contrairement à ce que laisse entendre Marine Le Pen, peu d'élus de gauche ont rejoint son parti. Et ceux qui l'ont fait s'en mordent souvent les doigts.

A Clermont-Ferrand, l'affaire Fiona plane sur les municipales. Alors qu'il défend la mère de la petite fille, mise en examen pour meurtre, le pénaliste Gilles-Jean Portejoie brigue la mairie. Une position délicate pour le candidat centriste, qui doit aussi se défaire de son image de "girouette" politique.

Très présent sur Twitter et Instagram, le député et maire de Nice ne lésine pas sur les moyens numériques pour souligner sa présence sur le terrain. Une stratégie de communication assumée par le candidat UMP à la présidence de la région PACA.

Jérôme Guedj ne siège plus à l'Assemblée et a perdu la tête de l'Essonne en mars 2015. Difficile pour ce frondeur socialiste qui adore l'exposition médiatique. Avant le congrès du PS, qui se tiendra du 5 au 7 juin, il a sillonné la France pour promouvoir la motion de l'aile gauche, deuxième force du parti, avec 29% des voix.

A la tête de la Géorgie, Mikheïl Saakachvili avait osé défier Vladimir Poutine. Sa modernisation à marche forcée lui a fait perdre son fauteuil. Mais pas son goût du combat. Devenu ukrainien, l'ex-président est désormais gouverneur d'Odessa, une cité stratégique dans le conflit qui oppose le pays à la Russie. L'homme y déploie sa méthode : réformisme effréné et coups médiatiques.

Aux élections locales de 2014-2015, la droite a, pour la première fois, fait pratiquement jeu égal avec les partis de gauche en Seine-Saint-Denis, un département longtemps emblématique de la « banlieue rouge ». Cette nouvelle étape dans la recomposition du paysage politique et électoral local est le résultat d'évolutions structurelles du territoire et de tendances nationales.

Face aux syndicats opposés à son projet de réforme de la SNCF, le président français joue une partie serrée. Sommaire. Macron veut gagner la bataille du rail, "The Guardian". Une nation de grévistes", revue de presse. Le réformateur a tout à perdre, "SŁuddeutsche Zeitung".