Il n'y a "pas de soi sans un autre qui le convoque à la responsabilité", mais cette responsabilité d'autrui se conjugue en présence d'un tiers. La justice est exigée parce qu'il y a toujours un "autre de l'autre". Selon Ricœur, "la justice s'étend plus loin que le face-à-face". La solidarité n'est pas seulement une démarche d'amour : elle correspond aussi à une responsabilité sociale...

Alors que le libéralisme est une force structurante de notre modernité, l’hostilité contemporaine à l’idée libérale repose sur des contresens qu’il convient de corriger. Le libéralisme est en effet une tradition plurielle, capable de se renouveler et de se combiner avec d’autres courants de pensée politique. Timothy Garton Ash le définit comme « une quête interminable pour déterminer le meilleur moyen de bien vivre ensemble dans les conditions de la liberté ». N’est-il pas temps de le rénover, pour ainsi mieux le défendre ? Sommaire. L'idée libérale en question, introduction.

Les célèbres guerriers, une caste héritée de la féodalité, finiront brisés par la modernisation de l’Empire nippon.

Beaucoup votent encore pour leur zaïm, leur chef communautaire, malgré la crise imputée à la vieille classe dirigeante. Une allégeance discutée par la jeune génération.

Sous l'Ancien Régime, il était courant de tirer profit d'une charge pour son enrichissement personnel, quitte à créer le scandale.

Dans la Rome antigue, qu'il soit riche ou pauvre, le citoyen se trouvait au sommet de la société civique. Conscient des avantages qu'offrait la citoyenneté, le pouvoir a su l'utiliser comme un argument politique très efficace pour asseoir son autorité.

Sociologue, professeur au Groupe INSEEC, où il dirige le master Directeur des établissements de santé, Serge Guérin est spécialiste du vieillissement. Il s'y intéresse du point de vue de la santé, de l'économie (la silver économie) et des relations sociales. A cet égard, il conteste l'idée d'une guerre des générations entre les seniors représentants d'une classe aisée et la jeunesse en difficulté. Il prône au contraire le principe de l'intergénération, où chacun apporterait une part de lui-même qui manque à l'autre, quel que soit son âge.

La pauvreté semble-t-il n'est pas un phénomène universel, car on ne la rencontre pas dans toutes les sociétés. Dans les sociétés très simples et très "pauvres" il n'y a pas véritablement de pauvres, de même qu'il n'y a pas non plus de riches à proprement parler. Là où la richesse matérielle reste très limitée et ne donne pas lieu à des inégalités importantes, l'accumulation ne peut guère devenir un signe de distinction ou le manque de biens un signe d’exclusion...

Le sentiment de l'enfance serait-il apparu progressivement depuis trois siècles dans l'Occident chrétien ? Les recherches récentes vont à l'encontre de cette thèse initiée par Philippe Ariès.

Comment notre société s’organise-t-elle aujourd’hui ? Différents clivages se manifestent, qu’ils soient territoriaux, de classe sociale, de genre, d’origine ethnique, de religion ou encore politique. Toutes ces distinctions sont-elles aussi importantes ? Ce dossier livre un éclairage synthétique sur les recompositions sociales en cours à partir des travaux les plus récents des chercheurs. Sommaire. Dessine-moi la société. Peut-on se passer des classes sociales ? Pourquoi le travail se bipolarise. Un territoire en mosaïque. Vers de nouveaux clivages politiques?