Entre août et octobre 2015, plusieurs monuments de Palmyre (Syrie) étaient détruits par l'action conjuguée de Daech et du régime syrien. la démolition est telle que certains se demandent s'il est possible, et même souhaitable, de les reconstituer. Un problème d'actualité qui s'était déjà posé, il y a 90 ans, quand l'architecte-archéologue Albert Gabriel (1883-1972) avait été chargé de les restaurer.

"American Mother" est un livre qui ébranle : Colum McCann livre le témoignage de Diane Foley, mère de James Foley, journaliste américain assassiné en 2014 par Daesh en Syrie. Portrait grandiose d'une mère perpétuant la mémoire de son fils, et récit d'un idéalisme sacrifié à la barbarie.

Chercheuse franco-syrienne de grande renommée, puis figure de l’opposition politique syrienne, Bassma Kodmani est morte à Paris le 2 mars 2023. C’était une amie de notre revue. Nous avons demandé à Michel Duclos, ancien ambassadeur à Damas de 2006 à 2009, auteur de "La Longue Nuit syrienne", d’évoquer pour nos lecteurs sa personnalité. Esprit présente à ses trois enfants, ainsi qu’à sa sœur et à son frère, ses condoléances les plus attristées.

En quelques secondes, le 6 février 2023, une vaste zone à cheval sur la Turquie et la Syrie a été frappée de plein fouet par un puissant tremblement de terre. L'ampleur des dégâts et les difficultés auxquelles sont confrontés les secours font craindre un terrible bilan humain.

Dans la province turque de Kahramanmaras, épicentre du séisme qui a fait près de 40 000 morts, les destructions sont incommensurables et la colère contre le pouvoir palpable. En Syrie, la catastrophe frappe une population déjà éprouvée par douze ans de conflit. Sommaire. La colère des survivants contre Erdogan. Une tragédie amplifiée par la corruption. Les Syriens aussi une catastrophe politique. "Mon esprit me disait que c'était la guerre qui revenait". Ce que savent les scientifiques des deux séismes.

Ils ont subi de plein fouet le choc des tremblements de terre dévastateurs du 6 février 2023 mais, surtout, celui d'avoir perdu un parent, voire toute leur famille. À Jindires, dans le nord-ouest de la Syrie, ce traumatisme vient en outre s'ajouter à celui de douze années de guerre civile.