De 21h40 à 0 h 30, la salle de spectacles parisienne Le Bataclan a été le théâtre d'un massacre méthodique doublé d'une prise d'otages. Cette fois, c'était le peuple lui-même qui était visé, c'est-à-dire nous tous, qui aimons les stades, les terrasses de cafés et les salles de concerts. A Saint-Denis comme à Paris, il s'agissait de faire le plus de morts possible, parmi cette multitude française, naturellement diverse et colorée, joyeuse et mélangée, qui s'obstine à vouloir vibrer, aimer et manger ensemble, contre tontes les injonctions séparatistes.

Porte-parole du Front de gauche, mais aussi habitant du Xe arrondissement, Jean-Luc Mélenchon juge qu'un seuil a été franchi et que la République est en danger. Il invite, par ailleurs, les responsables politiques à la retenue et à la réflexion.

Entretien avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui décrit une ville ébranlée mais debout. Elle évoque aussi les mesures prises par l'Assemblée nationale, l'accueil des réfugiés et la prise d'otages à Bamako.

Assignations à résidence abusives, perquisitions musclées et manifestations sous haute tension, les dérives Liées à L'instauration de l'état d'urgence se multiplient.

"Soumission" est sorti en librairie le 7 janvier 2015, le jour du massacre à "Charlie Hebdo". Un an plus tard, le romancier récuse les accusations d'islamophobie et reproche à l'Etat son désengagement en matière de sécurité.

Trois jours de terreur à Paris, plusieurs attaques sanglantes, 17 morts... et près de 4 millions de personnes dans la rue dimanche en France pour dire non au terrorisme. Que faire face à cette menace ? L'Europe est-elle préparée ? Réactions et analyses de la presse étrangère.

Des manifestations sans précédent, la plupart des grands de ce monde défilant ensemble à Paris... Le moment est historique, et la presse étrangère l'a bien compris qui, depuis le 7 janvier 2015, consacre une place considérable aux attaques terroristes contre la France. Retour sur ces événements qui ont ébranlé le pays.

Des écrivains et des réalisateurs ont accepté à chaud d'écrire un texte sur cette tragédie. "Les voix des nôtres" par Oriane Jeancourt Galignani. Rabah Ameur-Zaïmeche, cinéaste. "Bataclan" par Michel Assayas, écrivain." Fuck le bonheur" par Frédéric Beigbeder, romancier. "Cette douleur-là" par Maïssa Bey, écrivain. "Hellfire" par Frédéric Ciriez, romancier. "Tout le monde sait ce que c'est qu'une bonne vie" par Thomas Clerc, romancier. "Pleurer moins penser plus" par Charles Dantzig, romancier. "La République n'est pas la nuance (la philosophie, si)" par Arthur Dreyfus, romancier.

Pour « Le Point », le philosophe et rhétoricien Philippe-Joseph Salazar, auteur de « Paroles armées », révèle le sens caché des mots post-attentats. Petite sémiologie de l'actualité.

Une tendance de fond à la baisse et une programmation moins « séduisante » sont également à l'origine de la diminution de fréquentation dans les grands établissements parisiens.

Abdelhamid Abaaoud, "superviseur" des attentats de Paris, avait réussi à échapper à toutes les polices, traversant les frontières sans aucune difficulté.