Est-ce parce que le massacre du vendredi 13 novembre 2015 a été dix fois plus meurtrier que les tueries du 7 au 9 janvier ? Ou parce que ses victimes étaient moins précisément ciblées que les dessinateurs de "Charlie" et les clients d'une épicerie kasher ? Ou plus simplement parce qu'il s'agissait du second attentat dans la même année ? Les réactions aux deux événements ont été assez différentes...

La cause est entendue : les attentats du 13 novembre 2015 sont des attaques contre la "République". La république qu'ils ont attaquée correspond à une géographie délimitée : l'Est parisien et sa banlieue nord. Une salle de concerts, des bars et un stade de football. A peu près tout ce qu'il reste de mixité sociale et culturelle à Paris... Au nombre des rues ensanglantées au cours de cette nuit, on trouve un lieu d'histoire. Les terroristes savaient-ils ce qui s'est passé dans la rue de Charonne le 8 février 1962 ?

Coup de colère d'un Syrien, sur un site d'opposition, contre la violence qui a ensanglanté Paris.

Le correspondant du "Financial Times" assistait au match France-Allemagne, au Stade de France. Pour la première fois depuis treize ans, il se demande s'il va rester à Paris.

Ce quotidien conservateur allemand analyse les conséquences que vont avoir les attentats de Paris sur la politique à mener vis-à-vis de Daech. Signé par le directeur de la publication, cet article a été publié à la une dimanche 15 novembre 2015.

Sommaire. Capitale de la résilience. "Jusque devant nos portes". Une atrocité annoncée. "C'est le Paris métissé qu'ils ont visé". 3 questions à Charles Bremner, correspondant du quotidien britannique "The Times" : "On admire la réaction des Français".

C'est un pays fragilisé par les attentats qui s'apprête à aller voter. Mais, même s'il est menacé par les extrêmes et bousculé dans son identité, "The Washington Post" ne doute pas de sa capacité à rebondir. A l'image de ces musulmans mobilisés contre l'amalgame communautariste rencontrés par "The Christian Science Monitor". Les futurs élus mettront-ils enfin les banlieues au premier rang de leurs priorités pour les sortir de l'abandon que décrit "The Daily Telegraph" ?

Octobre 1980, l'explosion d'une moto piégée fait quatre morts et 40 blessés devant la synagogue de la rue Copernic, à Paris. Vingt-huit ans plus tard, la police retrouve le principal suspect au Canada, professeur de sociologie dans une université ! Depuis, la procédure hoquète.

Des chercheurs français livrent leurs interprétations des attentats de janvier dernier dans un colloque consacré à l'intégrisme et au terrorisme.

Le vendredi 13 novembre 2015, des attaques terroristes ont fait 130 morts et 350 blessés à Paris. Dix mois après les tueries de janvier, qui ont visé des journalistes et la communauté juive, notre liberté est de nouveau attaquée. Cette fois, les terroristes ont frappé des anonymes qui riaient à des terrasses de café, qui assistaient à un concert ou à un match de foot. Comment réagir ? D'abord, par la connaissance : savoir qui est le groupe Etat islamique qui a revendiqué ces atrocités et décortiquer les idées qu'il véhicule.

Dans l'Est parisien, "L'Obs" est allé à la rencontre d'une génération insouciante et généreuse, frappée de plein fouet par les attentats du 13 novembre.

Manque de communication entre pays, surveillance impossible des suspects, mauvaise interprétation de la menace... La question n'est pas de savoir si les services de renseignement ont failli, mais pour quelles raisons. Enquête.