L'omniprésence de la fellation dans la littérature française contemporaine en fait un thème d'étude à part entière. Réelle ou métaphorique, elle peut conduire à une interrogation du langage et de la chair.

En 1621, Théophile de Viau, auteur à succès, mène une véritable activité de propagandiste. Dans l'entourage des princes libertins, il est connu pour ses excès blasphématoires et son comportement sexuel exubérant. En 1623, il tombe en disgrâce et est condamné à mort par contumace. Cette affaire de blasphème est analysée ici comme la plus grande offensive judiciaire du XVIIe siècle.

Quand on étudie la présence dans un texte littéraire de ce qu'on appelle " mythe ", à quel objet a-t-on réellement affaire ? Examiner cette question en détail fait surgir mille autres questions. Pourquoi la théorie renvoie-t-elle constamment à Homère et à Hésiode ? Dans quels textes de Platon rencontre-t-on le mot " mythe " ? Pourquoi les Pères de l'Eglise n'ont-ils pas banni la mythologie ? Quand le mot " allégorie " est-il apparu et à quoi a-t-il servi ? Pourquoi le mot " mythe " a-t-il disparu de l'Europe occidentale à la fin de l'Antiquité et pourquoi a-t-il reparu avec le romantisme ? Combien de sens a-t-il aujourd'hui ? (Il est impossible de répondre à cette dernière question, nous dit l'auteur, mais il est bon de savoir pourquoi c'est impossible !) On aura compris que Jean-Louis Backès mène une enquête serrée sur l'histoire du mot " mythe " et de ce qu'il a pu désigner. Pour ce faire, il passe en revue les textes fondamentaux anciens et modernes, analyse les formes que peut revêtir un récit mythique et interroge les différentes techniques anciennes et modernes d'interprétation. Il termine par une étude sur la présence, dans les littératures occidentales, des mythes liés à l'idée de chaos et de cosmos. Les exemples sont empruntés uniquement aux littératures des grandes langues européennes, de l'Antiquité à nos jours. Principalement parce que, en Europe, la mythologie antique est à la fois soigneusement conservée et vigoureusement combattue. La question du " mythe " et des idoles n'a toujours pas perdu de sa force et vaut donc la peine d'être posée.

Réunit des études sur la place et le rôle du livre et de l'image dans la littérature fantastique et la fiction des XIXe et XXe siècles, à travers l'analyse des oeuvres d'Oscar Wilde, Lovecraft, Tolkien, etc.

En analysant les grands thèmes de la science-fiction avec les outils de la physique, l'auteur explore ces deux domaines qui partagent les mêmes interrogations et les mêmes suppositions.

L'auteur analyse quelque 200 oeuvres mettant en scène des récits bibliques ou des personnages mythologiques de la Grèce et de la Rome antiques.

Une anthologie de textes humoristiques, de François Rabelais à Pierre Dac, en passant par des auteurs moins connus dans ce domaine (Ronsard, Lamartine...) et par les mouvements tels que les Mazarinades ou le Collège de pataphysique.

Pacôme Thiellement est écrivain et vidéaste. Collaborateur de Rock & Folk et Chronic'art, il est l'auteur de cinq essais remarqués, dont, dernièrement, L'homme électrique. Nerval et la vie (Éditions MF, 2009) et Cabala. Led Zeppelin occulte (Hoëbecke, 2009).

La vie du roman est un véritable roman que cette Petite histoire des personnages de roman invite à découvrir. Elle relate d'abord la naissance et le développement de ce genre littéraire majeur. Un genre considéré avec dédain à la période classique et qui est devenu progressivement le genre hégémonique dont la mort a été plusieurs fois annoncée mais qui a toujours réussi à renaître de ses cendres sous des formes nouvelles. Elle offre aussi un riche panorama de la relation du romancier avec ses personnages, à travers une vingtaine de monographies consacrées aux romanciers incontournables de la langue française (de Balzac, Zola, Céline à Gide, Yourcenar ou Modiano). La découverte de cette relation intime permettra de mieux cerner ces personnages qui hantent et enchantent notre imaginaire