Etude littéraire consacrée aux récits concentrationnaires du XXe siècle, à la littérature dite de témoignage montrant en quoi ces oeuvres dépassent le simple statut d'ouvrages historiographiques ou de traités philosophiques. Après s'être penché sur la sémiologie textuelle, la monographie s'interroge sur la nouveauté de ce genre et sur la place du lecteur dans le récit.

A l'occasion d'une exposition à Monaco montrant plus de 200 chefs-d'oeuvre en provenance des musées égyptiens, américains et européens, ce volume montre le véritable rôle joué par les femmes dans l'Egypte ancienne : le statut des reines et celui des épouses secondaires ou des concubines du harem, leur rôle religieux, les canons esthétiques qui s'imposaient, etc.

Au XVIIe siècle, Henri IV décide d'utiliser l'art à des fins politiques et ses successeurs ont eu recours à la peinture d'histoire, considérée comme un genre artistique noble. Cette étude révèle les aspirations politiques et artistiques qui se rejoignent et sont profitables à l'Etat et à l'art. Henri IV y a trouvé un moyen de représentation convaincant.

Cet essai cherche moins à réhabiliter les taquineries déshabillées qu'à s'émerveiller devant cette libido scripturale qui invente des décors érotiques, des constructions de langage, des danses, des cadences, des rythmes verbaux scandant l'émotion. De Nana de Zola au Nouveau Roman, de Colette à Milan Kundera, ce travail se propose de jeter un regard sur la littérature des XIXe et XXe siècles.

Après les considérations théoriques de Poétique de l'ironie, P. Schoentjes interroge enfin les auteurs contemporains sur la place et l'avenir de l'ironie.

Au XIXe siècle, de nouvelles imageries apparaissent, pour modifier le face-à-face traditionnel de la littérature avec la peinture : la photographie, l'image d'Epinal, la statue de rue, la lithographie, le bibelot kitsch figuratif, l'affiche de réclame, l'estampe japonaise envahissent le réel et, simultanément, les lieux et milieux de la fiction. Un nouvel imaginaire se met en place.

Avec plus de 300 millions de livres vendus dans le monde, Stephen King est l'un des auteurs les plus connus de tous les temps. Mais la plupart de ses lecteurs ne savent pas que ses histoires terrifiantes prennent très souvent appui sur des bases scientifiques solides. Dans ce livre, Lois Gresh et Robert Weinberg explorent de façon simple et ludique les questions scientifiques ou para-scientifiques qui ont servi de toile de fond aux livres les plus connus de Stephen King. Ils lèvent le voile sur la télépathie (Carrie), la vie extraterrestre (Les Tommyknockers), les mondes parallèles (le cycle de La tour sombre), la guerre biologique (Le fléau), la pyrokinésie (Charlie) et encore bien d'autres sujets... Ce livre ravira tous les passionnés de l'univers de Stephen King. C'est aussi une initiation sans douleur aux questions scientifiques majeures.

Au fil de ses voyages en France, en Espagne, en Italie et en Suisse, l'historien est allé d'église romane en église romane et a collecté de très nombreuses images sculptées : scènes de tendresse, d'actes sexuels, de luxure, etc. Il en présente une description précise, replace les sites dans leur contexte historique des XIe et XIIe siècles et propose une interprétation de l'ensemble.

L'exposition Working men, à l'origine de cet ouvrage, est née d'une interrogation sur l'ambiguïté entre l'importance du travail et sa relative invisibilité. Si le labeur peut être représenté par les artistes, une part non négligeable demeure insaisissable, imperceptible. Des réflexions qui témoignent aussi bien de la vision de l'artiste sur le travail que de l'artiste en travailleur.

Fanny Dechanet-Platz est professeure à Grenoble et agrégée de lettres mais elle est aussi l'auteure de L'Écrivain, le sommeil et les rêves, un livre qui fait le lien entre le sommeil dans la littérature et les disciplines cliniques du sommeil et entre le sommeil et l'art de la création littéraire.

L'auteur se demande pourquoi Marcel Proust, après avoir livré et remporté une véritable guerre contre sa mère, a été amené peu à peu à se considérer comme un auteur désespéré, imposant un culte maternel inguérissable.

Etudes consacrées aux machines, bêtes et autres dispositifs loufoques et saugrenus inventés par Chevillard, Echenoz, Mendoza en littérature, Dietman, Baxter en arts plastiques, Sorin en vidéo, Geluck en bande dessinée, ou encore en danse, au cirque.