Le point, en avril 2012, sur l'évolution de la gestion de la mobilité des salariés dans les entreprises françaises. Alors que les modes de travail changent (télétravail, mobilité accrue, utilisation des nouvelles technologies, etc.), les gestionnaires de flotte de véhicules et ceux des voyages sortent peu à peu de leurs rôles traditionnels, prennent davantage d'importance et se rapprochent d'autres acteurs dans l'entreprise tels que les responsables RH (ressources humaines) ou la direction financière.

Les jeunes sont moins accros à la voiture que leurs parents. Les constructeurs automobiles s'adaptent avec des offres de transport à la carte.

Pour l'instant, Uber est l'entreprise à battre dans la course pour transformer l'avenir du transport individuel.

A l'échelle mondiale, l'usage des transports en commun est en déclin dans de nombreuses grandes villes, comme à New York, Londres ou Berlin. La faute à Uber et aux autres services de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) à prix attractifs, à la dégradation des transports urbains, mais surtout, au retour en force de la voiture. Analyse et explications. Pas de chiffres.

Durant l'été, "Trends-Tendances" a testé les services multimodaux belges Modalizy et Olympus. Ils favorisent l'usage d'un éventail de moyens de transport : du vélo à la voiture partagée en passant par le train et le bus. De manière fluide et avec une facturation unique. Est-ce vraiment intéressant ?

En six ans, la start-up allemande FlixMobility est parvenue à dominer le marché des autocars réguliers en Europe. Sans posséder de véhicules. Elle espère répéter l'opération avec le rail et le covoiturage. Elle a levé plus de 500 millions d'euros pour y parvenir et développer sa plateforme de mobilité.

L'automobile suscite désormais des clivages forts. Exaltation de la liberté, du défilé des routes sur le chemin des vacances - "Route nationale 7" ! -, mais aussi dénonciation de la "bagnole qui tue et pollue"... Pour Benjamin Motte-Baumvol, le système automobile a rendu indissociables la voiture et la société et, malgré certaines tendances récentes, la civilisation de la voiture garde d'importantes réserves de croissance. Or, réduire les externalités négatives de l'automobile sur l'environnement ne semble présentement pas à la portée des technologies nouvelles.

Aujourd'hui, on se déplace de plus en plus vite, de plus en plus loin... en polluant beaucoup ! Peut-on changer nos habitudes ? A toi de te faire un avis !

Nous sommes nombreux à être très attachés à notre voiture, avec les conséquences que cela entraîne sur les routes et l'environnement. La nouvelle mobilité exige un changement de mentalité : passer de la possession à l'utilisation et du je au nous. Afin de délaisser nos vieilles habitudes au profit du vélo électrique, du train, de la voiture hybride ou électrique.