La question de l'unicité et de l'universalité de Jésus Christ est au coeur de la théologie des religions : comment tenir qu'Il est l'unique sauveur de tous, comme le dit la foi chrétienne, tout en ayant un regard positif sur les autres religions ? Depuis plusieurs décennies, cette question christologique a connu divers traitements.

La prétention globale, voire planétaire, a très vite séduit les religions. L'Eglise catholique s'y est essayée de façon parfois autoritaire. Mais si l'histoire est émaillée de tentatives diverses, le modèle de la religion universelle reste à trouver.

Le philosophe ne cherche pas à définir le contenu ou la nature de la morale, mais la manière dont elle peut être universelle, c'est-à-dire lorsqu'elle fait loi.

Les révolutions arabes nous révèlent l'aspiration mondialisée de l'individu à plus de justice. En même temps, les sciences de l'esprit font apparaître le sens moral comme une qualité humaine universelle, apparue au fil de l'évolution.

Né en 1941, Jean-Claude Milner a été l'élève de Louis Althusser à l'Ecole normale supérieure au début des années 1960. Familier du séminaire de Lacan, il aborde bientôt la linguistique dont il fait son domaine de spécialité universitaire, contribuant à faire connaître en France la syntaxe générative de Chomsky. "L'Universel en éclats" (Verdier, 2014) constitue un point culminant dans son parcours intellectuel : l'ouvrage récapitule les principales thèses développées depuis son premier grand livre, "Les Noms indistincts" (Ed. du Seuil, 1983).

L'universel auquel songe Jean-Michel Salanskis n'a pas de figure simple, il n'offre pas le repos d'un fondement stable. Nous vivons auprès de lui dans l'inquiétude, avec le sentiment aigu de sa contingence, c'est-à-dire d'une défaillance ou d'une perte toujours possibles.

La démarche de Milner comprend deux volets. D'une part, une archéologie de la notion d'universel visant à saisir le sens de la notion à son origine et à repérer les moments-clés de sa transformation historique. D'autre part, le dévoilement d'un point refoulé qui a travaillé toute cette histoire occidentale comme son transcendantal historique et qui est par conséquent le vrai universel.

Dans une classe de 6e, un exercice régulier à partir des mythes grecs est l'occasion de souder les élèves autour d'un patrimoine culturel commun et de faire que tous se sentent concernés. C'est aussi l'opportunité de faire travailler ensemble des professeurs de différentes disciplines et de donner aux élèves le goût pour le débat argumenté.

Lors du récent forum de ″Libération″ à Lyon, l'écrivain et scénariste aux curiosités multiples a dialogué avec le fondateur du ″Nouvel Observateur″ autour d'un thème qui leur est cher.