Après plus d'une décennie sur la scène blues de Détroit, l'harmoniciste-chanteur Aaron Willis marque les esprits au début des années 1970 grâce à un jeu novateur trempé dans la soul et le funk sur des LP publiés par Stax. Toujours en forme à 91 ans et retraité des circuits depuis longtemps, il a reçu chez lui à Détroit notre confrère Franky Bruneel. Rencontre avec l'histoire.

Quel est le point commun entre Adele, Run-DMC, Johnny Cash, Red Hot Chili Peppers, Slayer, les Beastie Boys, Kanye West et les Strokes ? Ils ont tous marqué l'histoire de leur genre musical et ont tous sorti des disques "produits par Rick Rubin". Aujourd'hui, après 30 ans de carrière dans l'ombre des studios, la plus belle barbe de la musique moderne se confie enfin.

En 2024, Parlophone, son label actuel, lui consacre, "Quelques titres que je connais d'elle", élégante compilation en deux volumes de vingt titres chacune qui regroupe une collection de chansons sélectionnées par Françoise Hardy. Des raretés telles que "Now you want to be loved" (adaptation anglaise de "Des ronds dans l'eau") et deux inédits enregistrés à l'orée des années 70, "Dis qu'est-ce qui nous fait rire" et "Les fourmis", côtoient certains titres d'albums peu connus du grand public, comme cette très belle chanson parue en 1970 uniquement en Italie "Lungo il mare". Sommaire.

Le blues de Memphis a déjà été largement documenté par Bear Family à travers diverses parutions, et notamment la "Sun Box Blues Box" et ses 10 CD. Mais le blues n'avait pas attendu Sam Phillips pour marquer à jamais l'histoire musicale de la ville (et du monde !). Bear Family nous le rappelle somptueusement avec sa "Memphis Blues Box" accompagnée de... 20 CD !

Cinq ans après "This Land", le chanteur-guitariste d'Austin revient avec l'audacieux "JPEG Raw" et une tournée en Europe cet été 2024. A tout juste 40 ans, il nous parle de son nouvel album, de ce qui l'inspire, de sa ville et de sa conception de la musique qui ne s'embarrasse pas de limites tout en restant bien ancrée dans le terreau blues qui l'a vu naître en tant qu'artiste.

Malgré les appels au boycott et les demandes d’exclusion de la chanteuse Eden Golan, Israël s’est hissé en finale dans le top 5 de l’Eurovision. Que le pays soit en guerre ou non, sa participation au concours depuis 1973 a été maintes fois marquée par de virulentes querelles.

A l’aube des années 1990, Saint-Denis est une banlieue morose sinistrée par une vague de désindustrialisation et minée par le chômage et la drogue. C’est sur ce terreau qu’est apparu le mouvement hip-hop en France. Epicentre de cette contre-culture mêlant le graffiti, la danse et la musique, la ville rayonne grâce à ses plus célèbres ambassadeurs : le groupe NTM.

Alors que les tensions entre le Maroc et l'Algérie sont au plus haut concernant la question du Sahara occidental, les réfugiés sahraouis, eux, sont toujours aussi nombreux. La chanteuse Aziza Brahim relaie leur combat depuis des années.

La chanteuse fait voyager les sonorités de son pays bien au-delà des frontières. A l'occasion de la sortie de son dernier album, "Di Lonji", rencontre avec la star capverdienne sur les hauteurs de l'île de Santiago, pour retracer son ascension.

Alors qu'il vient juste de publier un nouveau disque en solo enregistré à Paris l'été dernier, "The Source", le grand pianiste natif de Philadelphie a accepté de revenir en détail sur les principaux moments de sa carrière. Avec le tact et l'humilité qui le caractérisent. Un premier épisode riche en rencontres où l'on croise Dizzy Gillespie, Yusef Lateef, Danny Hathaway, Philly Joe Jones et, bien sûr, son grand frère Bill Barron.

« Chaque pièce est un voyage qui transporte dans un autre univers, parfois jusqu'à la transe. Les albums live de Magma sont fabuleux pour ça, avec des pièces qui durent plus de trente minutes. Comme chez John Coltrane d'ailleurs ! » À sa manière, Frédéric Maurin, le directeur artistique de l'Orchestre National de Jazz, qui joue actuellement une création nommée d'après l'un des chefs-d'oeuvre de King Crimson, Frame By Frame, résume en quelques mots le contenu de notre grand dossier du mois en tirant un trait d'union entre le prog rock et le jazz, .

Dans les années 1970, l'atypique V. Vale, compagnon de route de la Beat Generation, documente l'effervescente scène punk de San Francisco dans une revue aussi radicale que majeure : "Search and Destroy". Nous l'avons retrouvé sur les routes de Californie. Portrait.