L’escalade est incontestable. Il n’existe plus de sphère de l’existence contemporaine qui n’ait point fait l’objet d’une pénétration par le capital. Certes, cette pénétration est inégale. En bien des régions du monde, elle est surtout vécue par procuration.

Malgré le lancement, par le ministère de l'Intérieur, à l'été 2020, du plan de prévention et de lutte contre les agressions visant les sapeurs-pompiers, les Sdis n'ont pas attendu pour agir en interne.

Expulsions quasi quotidiennes, humiliations, violences... La pression policière contre les réfugiés a redoublé, ces dernières semaines, sur le littoral de la Manche.

A Dijon, les services de l’Etat usent de méthodes brutales et illégales pour inciter les familles déboutées de leurs demandes d’asile à quitter leur hébergement d’urgence.

Le 8 mars, à Paris, des féministes juives ont été agressées.

Egérie de la cause palestinienne, Ahed Tamimi attend son procès en prison. Elle n'a que 16 ans !

Dans nombre de pays d'Afrique francophone et du Maghreb, l'éducation nationale est en crise. Les établissements privés sont convaincus de pouvoir prendre la relève. Est-ce le cas ? A vous de juger. Sommaire. Interview d'Odon Vallet universitaire, écrivain et mécène dans le domaine de l'éducation : à quoi rêvent les élèves africains. Nigeria. Terreur sur les campus. RD Congo. Dans la jungle des facs privées. Formation. Peut mieux faire. Maroc. A Casa, une usine à cadres. Tunisie. Par ici la monnaie !

Au lycée Gallieni de Toulouse, les professeurs dénoncent une violence endémique inouïe qui met en danger élèves et personnels. Sans parler des effets sur l'enseignement... Sommaire. Un lycée en état de guerre. Eric Debarbieux : "Ce qui marche dans la prévention, c'est le cousu main". Trappes, "A chaque rentrée scolaire, des phénomènes nouveaux".

Le 31 janvier 2018, les enseignants de ce lycée de Toulouse lançaient un cri d'alarme en couverture de "L'Express". L'Education nationale dit avoir entendu leur SOS. Mais, pour l'heure, les solutions proposées ne leur semblent pas à la hauteur...

Boucs émissaires. Le drame de Signes met en lumière l'exaspération des édiles. Témoignages.

Myriam et Marie hésitent entre la volonté de parler, de dénoncer, et l’envie de se faire oublier, de tout effacer. Victimes de violences homophobes, à Lyon, le 15 mars 2019, les deux jeunes femmes sont devenues un symbole national, malgré elles. Traumatisées par l’affaire, elles sont restées plusieurs jours recluses. Sous le choc. Tétanisées par la scène qu’elles ont vécue autant que par l’écho médiatique qui enflait, sans leur donner la parole, comme si elles ne s’appartenaient plus.