Les questions économiques au centre de la visite officielle en France du chef de l'Etat.

Le président Bozizé s'était rendu à Paris du 17 au 20 novembre 2007 pour désamorcer un certain nombre de différends qui menaçaient de dégénérer. Il y est, non sans habileté, parvenu.

Trente-quatre ans après sa première visite à Paris, c'est un Kaddafi sexagénaire et assagi que s'apprête à recevoir Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy et ses ministres l'ont vérifié à leurs dépens, du 10 au 15 décembre 2007 : à Paris ou ailleurs, le "Guide" lybien est incontrôlable !

Pour avancer (et montrer que l'on avance), le meilleur moyen est encore de bouger : c'est l'un des théorèmes du sarkozysme. Ce président aura sillonné la France comme aucun de ses prédécesseurs. Il avait inauguré sa méthode à peine nommé au ministère de l'Intérieur, en 2002. Le terrain, lui, ne ment pas ; rien ne vaut donc en déplacement. Avec ce chef de l'Etat qui passe rarement inaperçu, avec cet homme prompt à se saisir des symboles, la géographie est devenue une politique. C'est ainsi. Les lieux ont une histoire.

Pourquoi Pékin a fait de Paris son bouc-émissaire ?

Pour se faire connaître et aimer des Français, pour faire passer ses idées politiques, Louis Napoléon Bonaparte inaugure les voyages de type présidentiel grâce à l'invention du chemin de fer

Nicolas Sarkozy cherche à renouer le contact avec l'électorat populaire qui lui a fait défaut aux municipales

Le passage à Paris de Mouammar Kadhafi a fait grand bruit. Alors que sa visite en Espagne s'est faite sans éclats de voix.

A la veille de la visite à Paris du président Medvedev, le rapprochement spectaculaire de la France avec la Russie désespère les défenseurs des droits de l'homme et inquiète, au Quai-d'Orsay comme dans les armées et les services de contre-espionnage.

Au moment où la visite à Paris du chef de l'Etat libyen déclenche une polémique violente, y compris au sein du gouvernement et de la majorité, le président de la République répond aux questions de Jean Daniel et de Jacques Julliard.