Jean-René Fourtou fait le voeu de maintenir Vivendi dans la communication. Mais, autour de lui, les tenants de la dissolution progressive du groupe fourbissent leurs arguments.

Barry Diller, le tycoon américain qui dirige le cinéma et la télévision de Vivendi Universal, ne fera pas de cadeaux à Jean-René Fourtou. Itinéraire d'un entrepreneur têtu.

Sarkozy a fait au groupe Vivendi une faveur fiscale en or massif. Mais ce geste du gouvernement pourrait en faire une proie en Bourse.

Désendetté, redressé, l'ex-empire de Jean-Marie Messier a renoué avec les bénéfices. Il changera fin avril de structure de direction.

Après l'offre d'achat par d'étranges financiers proches de Claude Bébéar, le parrain du capitalisme français, Vivendi pourrait devenir une proie.

Une dette jugulée et des bénéfices : Jean-René Fourtou peut pavoiser. Mais Vivendi Universal, réduit comme peau de chagrin, est maintenant en panne d'ambition.

Jean-René Fourtou n'arrive pas à freiner la dégringolade du géant français de la communication.

Pour Jean-Marie Messier, le système d'aide au cinéma français est "archaïque". La diversité culturelle ?

Les grandes manoeuvres ont commencé au sein de la galaxie Vivendi Universal : Jean-Marie Messier va abandonner progressivement le contrôle de sa filliale environnement, socle historique de son groupe.

Le président de Vivendi saura-t-il donner une stratégie industrielle à ce conglomérat, profitable mais dans l'impasse boursière ? En tout cas, ses dix ans à la tête de la holding lui auront permis d'arrondir sa fortune personnelle...

Le patron de Vivendi Universal a restructuré une vieille dame endormie et bâti à la hussarde le deuxième groupe mondial de communication.

Le roman noir de Jean-Marie Messier masque les responsabilités d'un système défaillant. Ni ses proches collaborateurs ni ses administrateurs ni ses banquiers n'ont su freiner un patron qui allait dans le mur.