L'exécutif et le gouvernement font corps derrière la ministre du Travail, affaiblie par les affaires, mais en charge de la principale réforme du début du quinquennat. Jusqu'à quand ? En complément, l'article "La ministre sociale, tendance stock-option".

Le salaire exorbitant des dirigeants des grandes entreprises françaises n'est corrélé ni avec la réussite ni avec les bénéfices de leurs sociétés.

Pour que la responsabilité sociale des entreprises puisse être effective, leurs dirigeants doivent montrer l'exemple.

Georges Plassat a fini par renoncer à son indemnité de départ, qui s'élevait à 13 millions d'euros, que lui avait accordé l'enseigne française de grande distribution Carrefour. L'annonce de ce montant, faite lors de l'assemblée générale du 15 juin 2018, avait suscité la polémique en raison de son décalage par rapport à la situation du groupe.

Les rémunérations astronomiques de certains dirigeants se justifient-elles au regard de leur seul talent ? Selon l'historien Hervé Joly, l'explication provient davantage de la surreprésentation des patrons dans les conseils d'administration...

L'envolée des rémunérations des dirigeants de grandes entreprises atteint des sommets.

Récession, baisse de la Bourse ? Les revenus des PDG français ne connaissent pas la crise : ils ont doublé en quatre ans.

Salaires et stock-options à l'américaine, copinage et réseaux à l'italienne, Antoine Zacharias, le PDG de Vinci, voulait tout. Lassé de ses extravagances, inquiet du scandale et d'éventuelles poursuites judiciaires, son conseil s'est résolu à le congédier.

Salaires fous, parachutes dorés, stock-options de milliardaires : tout le monde s'accorde à vouloir mettre un terme à ces excès patronaux. Reste à trouver la bonne méthode

En cumulant fixe, bonus, stock-options, dividendes et jetons de présence, les émoluments des PDG du CAC ont encore battu des records, malgré les aléas de la Bourse.

Les patrons se sont follement enrichis grâce aux stock-options. Le gouvernement prépare une taxation dans l'urgence.

Pour remobiliser sa base et apaiser la colère de l'opinion, le chef de l'Etat s'attaque aux stock-options et aux bonus. Mécontents d'être pris comme boucs émissaires, les grands patrons rouscaillent tandis que les classes moyennes jugent qu'il s'agit d'une mesure en trompe-l'oeil