Les projets pharaoniques de mégaconstellations de satellites et l'essor du tourisme spatial posent la question de l'empreinte carbone de cette industrie très gourmande en carburant et qui génère de nombreux déchets. Est-il possible de concilier activités spatiales et préservation de la planète ? Enquête.

L’innovation ! Serait-elle le secret qui garantira la croissance et les emplois ? Ou même la clé permettant de sauver la planète et le capitalisme ? La recette miracle en vue de maintenir notre mode de vie en dépit des crises sociale et écologique ? L’innovation permettrait donc de régler la question économique facilement. Mais cette vision d’avenir radieux remplit surtout la fonction de sauvegarder un ordre néolibéral en crise profonde.

Avec le réchauffement de la planète, les terres glacées du nord de l’Amérique dégèlent, libérant du mercure potentiellement nocif pour les populations et les écosystèmes.

Parler de surpopulation est généralement malvenu dans les milieux écologistes et de gauche. Ce n’est pas un sujet, et ne serait-ce que l’aborder crédibiliserait le discours xénophobe d’une grande invasion à venir en provenance du tiers-monde pour nous ravir notre mode de vie occidental. Et l’on a raison d’attaquer ce discours, ou de se montrer prudent vis-à-vis de l’usage d’abstractions aussi écrasantes que l’« humanité ».

Depuis sa création en 1983, l'usine de production d'alumine de Gardanne a disséminé, à terre comme en mer, des millions de tonnes de boues chargées de métaux lourds. Cette pollution, autorisée par l'Etat et aujourd'hui visée par une instruction judiciaire, fait figure de cas école quant à la définition du délit d'écocide.

Après avoir produit ses voitures électriques aux Etats-Unis, Tesla souhaite désormais s'implanter en Europe en ouvrant une nouvelle « giga-usine » dont la marque a le secret. Si le constructeur s'obstine à jouer la carte écologique dans sa communication, sa stratégie et son modèle continuent de prouver le contraire.

Ces cargos sans équipage promettent non seulement d'être sûrs, mais aussi économes en carburant et personnel. Cependant, avant la mise à l'eau, ils devront relever quelques défis technologiques et légaux.

Combien de meules de comté peut-on produire tout en conservant des rivières en bonne santé ? Combien de vaches peut-on faire paître sans menacer l'existence des poissons ? Ces équations tourmentent les départements du Doubs et du Jura depuis quelques années. Elles sont la rançon du succès : tandis que la production de comté AOP s'envole, les rivières franc-comtoises sont de plus en plus polluées. En 2022, le préfet du Doubs a mis en place un « plan rivières karstiques», informellement rebaptisé « plan fromageries ».

À Lille, la mairie a fermé une serre équatoriale. L'argument énergétique fait craindre aux défenseurs de ces espaces luxuriants un sacrifice sur l'autel de la « sobriété ». Aujourd'hui, leur mission de découverte et de préservation du vivant est pourtant plus que jamais essentielle face à la dégradation des écosystèmes.

L’interdiction de vendre cette source d’énergie polluante et peu efficace devait constituer une formalité pour Dublin dans sa lutte contre le réchauffement climatique. C’était sans compter l’attachement viscéral des Irlandais.