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Cinéma -- Histoire et critique

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Après sa mort le 2 août 1973, suivie de la parution de ses fameux entretiens avec Rui Nogueira (Seghers, 1974), Jean-Pierre Melville est entré, en France, dans une sorte de purgatoire critique. Seule une poignée de publications dont les essais de Jacques Zimmer (Edilig, 1983) et de Denitza Bantcheva (Librairie Bleue, 1995, repris aux Editions du Revif en 2007, avec notamment sa réhabilitation d'Un flic), entretenaient alors la flamme des irréductibles qui attendaient leur heure.
Numéros de page :
pp.92-110, 112-115

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Auteurs
A l'occasion de la réédition en DVD et Blu-Ray de "Amère Victoire" et "Le Violent", retour sur le parcours du réalisateur, scénariste et acteur américain Nicholas Ray.
Numéros de page :
pp.74-75

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L'histoire des cinéastes noirs américains commence dès les années 1910, avec les "race movies", des films faits par des Noirs, avec des Noirs, pour les Noirs. Jusqu'au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, et les premiers frémissements de l'égalité raciale, ce seront les seules expressions cinématographiques de la culture noire américaine. Filmographie commentée.
Numéros de page :
pp.16, 18-22, 24-34

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Les 3 Continents (Nantes, 21-28 novembre 2017) propose de dresser en 23 films « une véritable histoire du cinéma argentin ».
Numéros de page :
p.76

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Piqué par une critique à propos de son dernier film, "Silence", Martin Scorsese s'octroie un droit de réponse. C'est l'occasion de comprendre les motivations profondes et les ancrages artistiques et cinématographiques qui mobilisent toujours le réalisateur.
Numéros de page :
pp.60-62

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Avec seulement quatre films en dix-huit ans, Lynne Ramsay est une cinéaste rare, mais chacune de ses réalisations a une forte personnalité qui contraste avec ce qui se fait dans le cinéma mondial. Même si son dernier long métrage, "A Beautiful Day", vient de la tradition populaire hard-boiled de la série B américaine, Lynne Ramsay en fait autre chose en rentrant vraiment dans la matière même du cinéma et en dessinant des émotions complexes.
Numéros de page :
pp.6-8, 10-12

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Il est intéressant de réfléchir au choix radical de deux cinéastes, Alejandro G. Inarritu et Sebastian Schipper qui, à quelques mois d'intervalle ("Birdman" à la Mostra de Venise 2014, "Victoria" à la Berlinale 2015), proposaient deux oeuvres articulées autour du défi du plan-séquence unitaire (dont "Rope" de Hitchcock, 1948, a signé l'acte de naissance).
Numéros de page :
pp.74-77

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Nous sommes à Alger en 2008, quelques années après la guerre civile, cet épisode mortifère qui a coûté la vie à près de 100 000 personnes et que l'on peine encore à nommer et à circonscrire dans le temps. Certains l'appellent la "tragédie nationale", d'autres la "décennie noire". Mais quel que soit son nom, elle pèse lourdement sur le présent et cette longue journée que l'on espérait festive va prendre les allures d'un calvaire doucereux, intime et politique.
Numéros de page :
pp.36-37

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Et dire que certains pensent encore qu'il tourne toujours le même film ! Avec cette variation tragique à la théâtralité assumée qui évoque Tennessee Williams et Eugene O'Neill, Woody Allen prolonge les réflexions sur le hasard et le destin de ses récents opus- "L'Homme irrationnel" ou "Café Society" - en plongeant quatre personnages dans un Coney Island sublimé par la lumière de l'incomparable Vittorio Storaro.
Numéros de page :
pp.6-8, 10-15

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Les deux premiers films de Martin McDonagh ("Bons Baisers de Bruges", "7 Psychopathes") avaient déjà attiré notre attention. Ils étaient poétiques et audacieux, mais, surtout le deuxième, inégaux. Avec "3 Billboards, les panneaux de la vengeance", la réussite est totale. Adepte du mélange des genres, devenu maître dans l'art de passer du comique au tragique, le cinéaste angle-irlandais tire profit de son expérience d'auteur dramatique pour conduire avec sûreté une intrigue aux développements inattendus.
Numéros de page :
pp.16-20, 22-27

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Marcela Said court deux lièvres à la fois. Le portrait d'une femme et le portrait d'une société. Celui de "Mariana" et celui de "Los Perros". Le titre français et le titre original en espagnol conviennent aussi bien l'un que l'autre. Surtout, ils prennent tous deux le parfait contre-pied de la complexité des entrelacs du récit qui va suivre.
Numéros de page :
pp.40-41

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Parlons du coeur. Il bat dans tous les films de Wong Kar-wai. Mis à nu, écorché, il s'arrête, repart, s'emballe, palpite comme un oiseau blessé, à même l'écran qu'il irrigue de bouffées de vie, de bouffées de sang. On sent ses pulsations, ses emballements, les moments où il se fige. Sommaire. Le coeur battant de Wong Kar-wai. Le souvenir du souvenir.
Numéros de page :
pp.62-66