Cinéma -- Histoire et critique
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Bulletin : Positif 683 - janvier 2018
Après huit ans d'exil aux Etats-Unis, Max Ophuls rentre en 1949 en Europe pour y mettre en scène Greta Garbo dans "La Duchesse de Langeais". Le film ne se fera pas, mais Ophuls saisit l'occasion pour relancer sa carrière française interrompue par la guerre. Une nouvelle fois, c'est à la Vienne des années 1900 qu'il revient, comme dans "Liebelei" (1933), son premier grand succès allemand, ou dans "Lettre d'une inconnue" (1948), son chef d'oeuvre américain boudé par le public.
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Numéros de page :
pp.84-85
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O'Neill, Eithne null
Bulletin : Positif 683 - janvier 2018
Chacun des cinq films restaurés en HD, depuis "Le Maître du logis", film muet de 1925, jusqu'à "Gertrud", film testamentaire de 1694, est présenté par Patrick Zeyen avec discernement. S'y ajoutent : l'entretien avec Eric Rohmer pour la collection "Cinéastes, de notre temps" ; les commentaires succincts de comédiens et de Dreyer lui-même ; les appréciations des réalisateurs Arnaud des Fallières, Gaspar Noé, Olivier Assayas et Arnaud Desplechin. Parmi les bonus, des extraits de copies anciennes soulignent la superbe qualité de la restauration.
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Numéros de page :
pp.86-87
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Bulletin : Positif 683 - janvier 2018
Ce début 2018 est marqué, pour les cinéphiles, par deux événements importants. D'une part la sortie en salles de "Seule sur la plage la nuit", l'un des plus beaux films de son auteur. D'autre part, la parution des "Variations Hong Sang-soo", un ouvrage collectif d'une rare intelligence. L'occasion était belle de revenir sur la filmographie d'un metteur en scène dont, depuis "Le Jour où le cochon est tombé dans le puits" réalisé en 1996, notre revu a suivi la carrière avec une grande attention. Nous avons tenté de comprendre comment se fabriquait cette oeuvre si particulière.
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Stanzick, Nicolas null
Bulletin : Cahiers du cinéma 740 - janvier 2018
Ele est de ces rares actrices qui, même en interview, sans effet de maquillage ou d'éclairage, par leur seule présence physique, ouvrent un monde de possibles, nous transportent dans une réalité autre. Sa beauté énigmatique, son regard qui semble toujours fixer au-delà, sa posture étrangement aérienne - à la ville comme à l'écran - personnifient la traversée du miroir, la fantaisie la plus désarmante ou l'inquiétante étrangeté féminine.
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Numéros de page :
pp.88-95
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Maillard, Florence null
Bulletin : Cahiers du cinéma 741 - février 2018
C'est entendu, Spielberg est un idéaliste. Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Comment s'incarne une idée ? Quel rapport avec l'action ? Cela a tout à voir, et le rapport des deux ne peut être que de profonde intimité. Après "Lincoln", auquel on pense forcément par ce motif de la décision, le cinéaste trouve avec le premier scénario écrit par Liz Hannah une formidable occasion de réaffirmer cette idée forte, puissant vecteur également de mise en scène, à travers un autre rythme, un autre ton, et avec une légèreté nouvelle. Sommaire. Kay ou l'intime conviction. Passer à l'action.
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Elliott, Nicholas null
Bulletin : Cahiers du cinéma 741 - février 2018
"Phantom Thread" n'est ni un film sur la mode, ni l'autoportrait de son auteur en créateur obsessionnel, ni une énième variation sur le thème du coup de foudre qui se transforme en amour écrasant. Il y a de tout cela, bien sûr : la précision avec laquelle Paul Thomas Anderson restitue l'univers d'une maison de couture londonienne des années 50 et le travail auquel on s'y livre rappelle naturellement le penchant pour l'obsession du cinéaste. Mais le coeur du film se trouve ailleurs. Sommaire. Film fantôme. Trois cimes.
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Numéros de page :
pp.20-22, 24-27
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Lepastier, Joachim null
Bulletin : Cahiers du cinéma 741 - février 2018
La carrière erratique de David Cordon Green et le pitch "based on a true story" de "Stronger" (la reconstruction d'une victime de l 'attentat du marathon de Boston en avril 2013) n'incitaient pas forcément à l'optimisme. On voyait déjà se profiler le mélo tire-larmes tout entier dévolu au «rôle à Oscar» pour un Jake Gyllenhaal sans jambes ni prothèses.
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Bulletin : Cahiers du cinéma 741 - février 2018
Depuis la fin des années 90, Bertrand Mandico façonne des courts et moyens métrages ne relevant d'aucune catégorie identifiée. On y croise aussi bien des cinéastes oubliés dans la campagne polonaise ("Boro in the Bo"x), qu'une Jeanne d'Arc défigurée errant sur les champs de bataille ("Y-a-t-il une vierge encore vivante ?") ou les fées de Jacques Demy prises de fièvre pornographique ("Notre-Dame des hormones").
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Numéros de page :
pp.32-33, 64-73
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Bulletin : Cahiers du cinéma 742 - mars 2018
Et d'abord pourquoi cette question ? A l'heure d'Internet, des réseaux sociaux, des séries TV, des jeux vidéos, de la réalité virtuelle, d'un magma audiovisuel général, nous ressentons le besoin de réaffirmer pourquoi (on aime) (préfère) (choisit) le cinéma. Pourquoi la "pensée cinéma" est toujours celle qui nous guide. Y compris pour aimer des vidéos sur Internet, des séries (on l’a vu avec "Twin Peaks") ou la VR : car cette pensée voyage et souffle où elle veut.
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Numéros de page :
pp.6-24, 26-30, 32-38
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Tessé, Jean-Philippe null
Bulletin : Cahiers du cinéma 742 - mars 2018
Il y a d'abord la sonorité superbe et vigoureuse d'un nom, King Vidor, la robustesse régalienne qui s'en dégage et trouve son expression dans un record du monde qui ne sera ravi au cinéaste américain que par Manoel de Oliveira, celui de la plus longue filmographie : soixante-sept années s'écoulent entre "Hurricane in Galveston" en 1913 (un court métrage documentaire tourné à 19 ans sur l'ouragan qui fit des milliers de victimes dans sa ville natale en 1900) et "The Metaphor" en 1980, un moyen métrage sur Andrew Wyeth tourné à 86 ans, après vingt ans de retraite et deux ans avant sa mort.
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Numéros de page :
pp.88-94
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Bulletin : Positif 685 - mars 2018
Le cinéma français entretient un rapport particulier avec le monde pastoral. Dans ce pays où, il y a encore un siècle, près des trois-quarts de la population tirait directement sa subsistance de la terre, la paysannerie n'a jamais véritablement infusé l'imaginaire ni suscité d'iconicité semblable à celle qui a accompagné l'histoire romaine, historié la geste américaine ou sacralisé l'héroïsme soviétique.
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Numéros de page :
pp.67-71
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Bulletin : Positif 685 - mars 2018
Lundi 3 janvier 2018, sous les coups de 20 heures. Ouverture de la rétrospective Samuel Fuller à la Cinémathèque française. La salle Henri Langlois est pleine à craquer, tout le monde ne pourra pas rentrer... Voilà qu'un petit bout de femme - généreuse, vive, drôle - apparaît sur scène. C'est Samantha Fuller, la fille du cinéaste. Quelques anecdotes sur un voyage au Japon avec son père, quelques mots sur l'histoire du tournage ; bref un vrai souci de partager... Enfin, on est dans l'ambiance. La séance peut commencer. Samuel Fuller Presents ! "House of Bamboo !"
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Numéros de page :
pp.89-91