Lorsqu'il s'agit d'analyser l'échange international entre les nations, un clivage oppose deux courants de pensée. Le premier voit l'échange de marchandises comme une source possible d'accroissement de la richesse des nations, et comme l'un des fondements d'un processus de pacification des sociétés. Le second courant montre au contraire que, dès lors que des marchandises sont échangées, elles battent nécessairement pavillon, et que les acteurs, nations, participant à l'échange sont entrés dans un jeu de rivalités commerciales pour capter la part de marché la plus élevée.

Le blé est un produit stratégique pour la sécurité alimentaire mondiale. Sa consommation se globalise mais sa production reste localisée dans une minorité de pays. Certains d'entre eux cultivent du blé pour nourrir leur population. D'autres parviennent à atteindre cet objectif tout en étant capables d'exporter des quantités sur les marchés internationaux. La France se situe dans cette catégorie d'Etats privilégiés.

Après une guerre longue et destructrice, les Etats-Unis et le Viêt Nam ont normalisé leurs relations en 1995. Mais les questions bilatérales ont bientôt été liées à l'évolution du paysage stratégique en Asie-Pacifique. Avec la montée en puissance de la Chine et le « rebalancing » du président Obama vers l'Asie, le Viêt Nam peut être vu comme un atout pour Washington dans la région, voire comme un allié possible.

Le sommet des huit pays les plus industrialisés paraissait mal engagé. Il a finalement abouti à des décisions importantes. A condition, bien sûr, qu'elles soient appliquées.

Pour le célèbre économiste américain, le protectionnisme du président Donald Trump commence à peser sur l'économie mondiale. Il déplore ce climat de tensions commerciales croissantes, qui assombrit une économie tournant déjà au ralenti

Au lendemain de son élection, Donald Trump ne tarissait pas d'éloges au sujet de son homologue chinois Xi Jinping, pourtant longuement invectivé lors de sa campagne. Le coup de foudre s'est transformé en amitié éclair. La guerre commerciale est belle et bien déclarée entre les Etats-Unis et la Chine, ce qui n'empêche pas les entreprises de coopérer, notamment dans le domaine de la technologie. Mais au-delà de la loi des marchés, quand deux idéologies, deux régimes politiques s'affrontent, une question se pose : peut-on trahir son pays dans la poursuite de l'innovation?

Si le moins que l'on puisse dire, c'est que le président américain Donald Trump a le dos large par les temps qui courent, on aurait tort de le désigner comme le grand artisan de ce revirement spectaculaire dans les relations commerciales à l'échelle mondiale. Bien que le discours sur les désillusions de la mondialisation ait de plus en plus d'écho, le protectionnisme a lui presque toujours existé.

Alors que Donald Trump a déclaré que les guerres commerciales étaient "saines et pouvaient être remportées", il a aussi ajouté que les États-Unis n'avaient plus rien à perdre. Si Washington semble aujourd'hui être bel et bien entré sur le sentier de la guerre commerciale, avec de multiples fronts ouverts, comment expliquer l'agressivité de l'administration américaine dans ce domaine, et quelles peuvent en être les conséquences ?