L'entrée en vigueur sans consultation préalable de la taxe carbone aux frontières européennes rappelle la position de sujétion du continent aux règles édictées par les grandes puissances. Comment ce dernier peut-il peser dans les pourparlers internationaux et rebattre en sa faveur les cartes du jeu commercial ?

Le modèle économique de l'Union européenne est basé sur la croissance des exportations... et donc des transports de marchandises. Est-ce vraiment compatible avec la volonté affichée de lutter contre la crise climatique ?

Après la crise énergétique, l’Europe est confrontée à l’explosion des importations chinoises et à la menace des droits de douane de Trump. Détails. Pas de chiffres.

Les crises passent mais le constat demeure : le dogme européen du libre-échange n’en finit pas de détruire des emplois industriels en France. À l’heure où les États renforcent la surveillance des migrants aux frontières, l’urgence est de lutter contre le dumping social en réinstaurant des tarifs douaniers massivement amoindris depuis la fin des années 1980.

Ankara sert de plateforme à des entreprises de l'UE qui continuent discrètement leurs échanges avec la Russie, malgré les sanctions.

L’avenir du continent passe par un recul de l’influence occidentale et par l’augmentation des échanges intra-régionaux. Détails. Pas de chiffres.

La brutale diminution des exportations céréalières ukrainiennes et les sanctions imposées à Moscou provoquent la hausse des prix sur les marchés. Les pays importateurs cherchent de nouveaux fournisseurs tandis que près de 1,7 milliard d’individus pourraient subir des pénuries. Détails. Quelques données chiffrées.

Soumis à des réglementations moins disantes sur les pesticides, les produits agricoles importés en Europe font une concurrence déloyale à ceux produits sur place. Une hypocrisie écologique qui appelle un alignement des règles commerciales internationales. Quelques données chiffrées.

La relocalisation des processus de production et la réindustrialisation sont revenues au centre du débat politique français depuis la crise de Covid-19. Longtemps honnies, ces pratiques redeviennent attractives, alors que le pays s'est par exemple aperçu que 80 % des molécules pharmaceutiques dont il a besoin proviennent de l'étranger, ce qui peut poser de sérieux problèmes à l'heure où la logistique internationale s'emmêle. Mais l'action tricolore, bien que portée par de belles paroles, peine souvent à s'exprimer sur le terrain.

De Paris à Tokyo, les politiques préparent leur réponse au déstabilisant virage des États-Unis. Un pays que les alliés de l’Amérique, européens ou asiatiques, considéraient comme le pilier mondial du libre-échange fait subitement volte-face et opte pour le protectionnisme. À leur tour, ils doivent décider s’ils vont combattre en surenchérissant, c’est-à-dire en augmentant leurs subventions pour contrer celles des États-Unis.