La crise, nouvelle source d'inspiration marketing ?

Muriel Réus croit au contact et à l'affect. Elle voit dans la crise une opportunité de se réinventer et dans la communication événementielle, l'outil idéal pour le faire

L'écoute attentive du web 2.0 ouvre la porte à un nouveau dialogue avec le consommateur

Pour la première fois, le consommateur n'a plus envie de consommer.

Comment réconcilier les Français avec cet accélérateur de croissance.

La rencontre du réel et du numérique. A pied ou en voiture, les consommateurs utilisent de plus en plus un GPS ou une carte numérique pour se repérer. Une véritable opportunité pour les marques souhaitant être présentes dans cet espace virtuel. Les plates-formes de géolocalisation et les moteurs de recherches ont cependant besoin d'une masse critique suffisante pour convaincre les annonceurs, gros ou petits. Et de résoudre avant tout le problème de vie privée pour convaincre les consommateurs.

Le consommateur serait désormais prêt à payer pour des contenus signifiants.

Les nouvelles fonctionnalités du Web, ces réseaux sociaux qui tissent des liens si personnalisés, coalisent les affinités des consommateurs, fédèrent les détestations avec de formidables effets de levier qui changent très profondément le comportement des consommateurs et donc les relations avec les marques.

Rencontre, en septembre 2010, avec Thierry Maillet, consultant-enseignant en marketing et auteur d'un essai consacré à cette discipline, qui revient sur les changements en cours dans ce domaine. Premier à repérer la naissance du consomm'acteur au début des années 2000, le consultant-enseignant souligne aujourd'hui la portée du changement en cours : la fonction du marketing est de réactualiser la notion de progrès dans la phase de démocratisation de la consommation actuelle.

Décryptage, en février 2011, de la progression en France du secteur de la location de biens de luxe (robe haute couture, joaillerie, voiture, immobilier de prestige, etc.) sur Internet. Une tendance qui séduit une jeune génération d'entrepreneurs de 30 à 40 ans qui investissent un marché de niche en plein boom correspondant aux nouveaux comportements de consommation. Mais si le secteur affiche un rythme de croissance soutenu, malgré la crise économique, l'avenir sur le long terme de la location d'accessoires et de produits de luxe n'est pas assuré.

Défiance, dérision, détachement, discrédit, les poisons d'une marque.

Réflexion, en mars 2011, alors que le véhicule électrique, mis sur le marché par les constructeurs automobiles depuis fin 2010 ne remporte pas l'engouement souhaité, notamment du côté des entreprises qui étaient pourtant très en attente, sur le véritable barrage au développement de cette technologie. Les freins évoqués à son développement sont son autonomie réduite, et des infrastructures largement perfectibles, ainsi qu'une offre de véhicules qui demeure aujourd'hui réduite pour des coûts assez élevés.