Réflexion, en mai 2011, sur le recyclage de la culpabilité collective des consommateurs par les marques, via l'engagement citoyen. Alors que dans les années 1970, consommer était un acte citoyen, le consommateur du XXIème siècle est culpabilisé par les excès de la société de consommation : pollution massive, déforestation, obésité, etc. Pour s'accaparer ces consommateurs soucieux de l'environnement et de leur santé, les marques misent sur l'engagement citoyen, promettant des produits plus respectueux ou des compensations environnementales ou sociales. Explications. Pas de chiffres.

Décryptage, en juin 2011, de la mue des centres commerciaux en France (au nombre de 719 pour une surface de 15 millions de m2) afin de faire face à la double concurrence du commerce de proximité et du commerce en ligne. Les centres commerciaux qui s'organisent, selon le modèle traditionnel inventé à la fin des années 1960, avec un hypermarché flanqué d'une galerie marchande de plusieurs dizaines de boutiques, se transforment désormais en véritable espace de vie. Dans ce but, ils rassemblent dans un même lieu des espaces de loisir (restaurants, cinémas) ainsi que des bureaux ou des logements.

Le point, en juillet 2011, sur le secteur français de la location de voitures de luxe et de voitures de collection. Tandis que la location de voitures de luxe est en plein essor, les sociétés qui offrent ce service proposent les derniers modèles des plus grandes marques, des facilités d'utilisation particulièrement convaincantes, et des prix attractifs au regard de la valeur des véhicules loués, les voitures de collection, en revanche, sont très peu présentes sur ce marché. Et cela pour une raison évidente : chez les collectionneurs, le plaisir se niche dans la possession.

Le point, en juillet 2011, sur le manque d'intérêt des consommateurs français pour le time-sharing de yacht, consistant à partager un bateau de plaisance, et cela malgré le contexte de crise qui à quelque peu appauvri les plus aisés. Acheter un bateau est une démarche particulière, résultant d'un désir personnel fort, d'une implication affective, et est donc un projet peu compatible avec le partage.

Réflexion, en octobre 2011, sur les fondements de l'expérience client, qui repose sur la capacité d'une marque à susciter, au moyen des différents éléments constituant son imaginaire, une émotion non seulement pendant mais aussi avant et après l'acte d'achat. Un véritable sésame marketing utilisé par toutes les marques et promis à tout consommateur, quelle que soit la nature de son achat.

Combattre le pessimisme et la morosité ambiants par une promesse de bonheur.

Tour d'horizon, en novembre 2011, des stratégies des acteurs français du secteur de l'immobilier commercial pour s'adapter aux nouvelles attentes des consommateurs. Principal défi : développer dans les centres commerciaux, des espaces de vente dotés d'une forte proximité avec le client, aux sens géographique et affinitaire du terme. Des exigences qui impliquent des efforts accrus en matière de cadre de vie, de services et d'accueil.

Analyse, en septembre 2011, de la tendance au ″micro″, en France, en contradiction avec l'aversion croissante pour les grands modèles globalisants. Microentreprise, microcrédit, microtrading, micropaiement… désormais tout semble se concentrer sur l'individu à son échelle. Résultat : les grands comptes doivent revoir leur stratégie marketing aussi bien dans le b-to-c (business to consumer) que dans le b-to-b (business to business).

L'analyse des blogs et des mots clés utilisés sur Google permet d'anticiper le comportement des consommateurs, mais aussi l'évolution du cours des actions.

La chaîne de cafés Starbucks s'apprête à modifier son logo. Reste à savoir si les consommateurs - qui ont déjà fait plier Gap - la laisseront faire.

Aux Etats-Unis, les entreprises n'hésitent pas à brandir des symboles religieux pour séduire le consommateur.