Le sociolinguiste Louis-Jean Calvet observe les flux et reflux linguistiques. Avec une conviction : toutes les langues n'ont pas la même valeur marchande. La mondialisation conduit à la dévaluation de certaines langues, au profit d'autres.

Dans les années 1990, la grande affaire est celle du multiculturalisme, autrement dit comment reconnaître différentes identités culturelles au sein d'un même Etat. C'est beaucoup moins le cas aujourd'hui car le cadre de l'Etat-nation semble désormais insuffisant. Les chercheurs s'attachent à comprendre les conséquences de la mondialisation sur les identités culturelles, qui, loin de les dissoudre, leur donnent des formes nouvelles et vivaces.

Présentation, début 2016, de la stratégie à déployer pour réussir le lancement mondial d'un livre.

C'est un phénomène mondial, aussi bien par ses origines que par le succès qu'il rencontre. Un mouvement que le marché cherche à récupérer mais qui continue à lui échapper, tant il se renouvelle. Voyage de Paris à Sâo Paulo en passant par Gaza et Tokyo, à la rencontre d'artistes à l'énergie sans limite, plus que jamais contestataires. Sommaire. De l'Amérique latine aux Etats-Unis, un art aux origines cosmopolites. Année 1990 : le phénomène envahit la planète. Un art de plus en plus contestataire et politique. Quand le street art s'empare d'Internet.

L'attaque contre le World Trade Center, inattendue mais néanmoins précédée de signes avant-coureurs (par exemple la fatwa internationale lancée quelques années plus tôt par les Ayatollahs iraniens contre l'écrivain britannique Salman Rushdie, voir Beyer 1994), avait laissé pantois les hommes politiques et fait voler en éclat les belles modélisations sur lesquelles reposait une partie des analyses historiques et géopolitiques d'avant les années 2000 : jusqu'aux années 1970, l'Europe, voire le monde occidental, était convaincu qu'avec l'avancée de la modernité, les traditions locales allaient se

Nombre d'historiens s'accordent depuis quelques années à voir dans les débuts de la période moderne une première mondialisation que caractériseraient plusieurs processus qui s'entrelacent, se confondent et parfois se parasitent, des formes de globalisations incomplètes et pourtant rapides, des aspirations universalisantes dissemblables mais qui se confortent en partie les unes les autres.

Succès planétaire depuis sa mise en ligne sur Netflix en fin d'année dernière, cette série espagnole, qui mêle action à l'américaine et sentimentalisme latina, a su séduire geeks et altermondialistes.

Aussi fantaisistes qu'ils puissent paraître avec leurs superhéros ou leurs zombies, les films hollywoodiens à grand spectacle reflètent souvent de façon saisissante l'état profond de la société américaine, ses peurs, ses obsessions, l'image qu'elle se fait d'elle-même et de sa place dans le monde. Si les Etats-Unis gardent une capacité inégalée à exporter les produits de leur industrie culturelle, d'autres pays ont acquis eux aussi un rayonnement considérable, au moins au niveau régional.

Ils prolifèrent sur toute la planète. Du désert de Gobi à la Tasmanie, aucune région du globe n'échappe à leur expansion. Hier temple des muses, le musée a muté et s'est réinventé, évoluant entre éducation et loisirs. Tour du monde des réalisations les plus récentes.

Sans prévenir, le groupe irlandais a lancé son nouvel album en même temps que le dernier téléphone Apple. Quel rôle tient la musique dans cet événement global ? Voilà tout le débat.

Le terrain d'investigation de Philippe d'Iribarne est constitué par le monde de l'entreprise et du management. Depuis des années, ce directeur de recherche au CNRS pense les cultures nationales dans la mondialisation, avec leurs ruses et leurs résistances.

Google et l'impérialisme linguistique