En 2021, le studio sortira simultanément 17 films en salles et sur son service en ligne, HBO Max, aux Etats-Unis. Exploitants, réalisateurs et acteurs sont vent debout.

Les grands studios comptent sur un retour en force de la diffusion en salle, mais l’inquiétude demeure pour les films à petit budget. Article extrait de "The Financial Times". Quelques données chiffrées.

A Ouarzazate, Marrakech ou Casablanca, les figurants coûtent à peine plus de 2 euros l’heure, les techniciens ne sont pas syndiqués, des villages splendides servent de décor pour des sommes dérisoires, l’État garantit la sécurité, les incitations financières pleuvent. Résultat aussi : le cinéma local est devenu un sous-traitant de l’Occident. Même relatif, ce soft power marocain est-il en train de connaître ses derniers jours ?

Dans les années 60, les studios de Dino De Laurentiis ont appâté Hollywood sur les berges du Tibre. Rattrapé par le jeu politique, le mogul italien poursuivra son odyssée en Amérique, laissant derrière lui une maison fantôme... convertie en parc d'attractions.

"Toscan" a été l'un des personnages les plus séduisants de la Croisette et du cinéma français. L'ancien numéro deux de Gaumont et patron d'Uni France se rêvait président du Festival. Il aura été bien plus que ça, sans jamais être couronné.

La vitalité du cinéma français s'est longtemps appuyée sur un système de financement solide, assuré en partie par les salles de cinéma et orchestré par le CNC. Cependant, le bouleversement de l'économie des médias, favorisé par la multiplication des formes de diffusion numérique, remet en question la pérennité de ce modèle. Peu de chiffres.

Après une édition post-Covid hésitante, la manifestation se refait une santé. Plus resserrée, plus féminine aussi, cette 78e édition mélangera habitués et nouveaux venus, blockbusters et films d'auteur. Dans ces pages, les principaux événements cannois à retrouver dans les salles ! Sommaire. Le coup de fouet ? James Mangold doit faire le tour du cadran. "The Idol", Cannes série. Reda Kateb, flagrant délire. Valérie Donzelli, l'emprise électrique. Pixar à la recherche de sa particule "Elémentaire". L'effet palme. Top of the spot.

Le Festival de Cannes est également le lieu où faire le point sur une activité aussi indispensable que souvent obscure pour le cinéphile : la production, en particulier celle des premiers films. Lors d'une rencontre Big Media organisée par la French Touch dans laquelle la rédaction des "Cahiers" a pu intervenir sur l'enjeu de l'intelligence artificielle, nous nous sommes entretenus avec Pauline Seigland (Films Grand Huit) et Julie Billy (June Films), qui présentaient à la Semaine de la critique "Les Fantômes" de Jonathan Millet et "Animale" d'Emma Benestan.

Le légendaire studio hollywoodien, où Kubrick voisine avec Harry Potter, multiplie les ressorties en salle, rétrospectives, coffrets pour fêter son siècle prestigieux.

Nous nous intéressons depuis toujours aux métiers de l'image, qui expriment au mieux pour nous les mots de « collaboration artistique ». Régulièrement, nous nous entretenons avec des directeurs et directrices de la photographie à l'occasion de films qui sortent, comme récemment Erik Messerschmidt pour Ferrari (Positif no 757, mars 2024) ou pour des dossiers thématiques comme celui sur les femmes du cinéma français (Caroline Champetier et Claire Mathon dans "Positif" no 751, septembre 2023).

C’est un affrontement feutré mais bien réel auquel se livrent Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, et Alberto Barbera, directeur artistique de la Mostra de Venise, qui débute le 28 août. Ces passionnés de cinéma n’ont qu’une obsession : attirer chez eux les plus grands films, les meilleurs réalisateurs et les stars les plus glamour.

Alors qu’“Avatar. La voie de l’eau” est sur le point de remplir les salles, le cinéma français doit faire face aux nouveaux modes de consommation. Quelles leçons en tirer ?