C'est l'histoire d'une petite entreprise de livraison de repas à domicile au succès fulgurant. Mais faute d'un business model viable l'aventure n'a pas duré. Fondé en 2013, Take Eat Easy a déposé le bilan en juillet 2016. Cet épilogue brutal révèle la désinvolture des jeunes prodiges qui l'ont créé. Histoire symbolique.

Avec Frichti, ce couple d'entrepreneurs espère réinventer la livraison de repas à domicile.

« Cela ressemble à de la science-fiction, mais c'est la réalité. Voir un jour des drones voler dans les airs sera aussi banal que de voir des camions sur la route ». Voilà comment Amozon promeut son service de livraison par pour l'heure expérimental dans quelques pays dont l'Angleterre.

Call centers, offres promotionnelles, livraison à domicile... avant l'appli ? Aujourd'hui, à Paris, plus la peine de se déplacer pour acheter son pochon. Une "ubérisation" du trafic qui semble satisfaire autant les revendeurs que les consommateurs. Mais que fait la police ?

L'Ile-de-France est un immense bassin de consommation, et donc une région où les entreprises se battent pour s'installer. Le développement de l'e-commerce les pousse notamment à y implanter leurs entrepôts afin de livrer le plus rapidement possible en région parisienne. En Seine-et-Marne, les constructions d'établissements de ce type se sont multipliées ces dernières années et en 2018, il reste toujours de la place pour des entrepôts modèles géants.

La démocratisation de la livraison gratuite dans le commerce électronique a poussé les consommateurs à l'exiger de plus en plus souvent. Mais pour les vendeurs et livreurs, cette livraison a toujours un coût, qu'il faut donc chercher à amortir le mieux possible. Le transporteur américain DHL Express s'est penché sur la question fin novembre 2018 et a identifié quatre tendances phares afin d'améliorer les services proposés : rapprocher les marchandises, rendre plus flexible la livraison, anticiper les pics saisonniers et adopter de nouveaux outils.

D'abord fragilisés par internet, les établissements publics bataillent désormais face aux opérateurs privés pour conserver la gestion des colis.

Des entrepôts le long de routes, des camions et des marchandises : le fret urbain s’est largement développé en dehors des urbanistes. Si les chercheurs spécialisés dans les transports de marchandises s’y intéressent depuis longtemps, c’est la première fois, en quatre-vingt-sept ans d’existence, qu’"Urbanisme" lui consacre un dossier. Les flux de livraisons en ville se multiplient et se transforment sous l’effet de l’explosion du commerce en ligne.

Alors que les consommateurs français plébiscitent de plus en plus la livraison à domicile, en points relais ou en casiers, les distributeurs recourent à de nouvelles technologies de transport pour amorcer le changement. Zoom sur huit solutions de transport qui ont fait leur preuve ou sont en émergence : le robot livreur, le drone, le vélo, le vélo cargo, le scooter électrique, la camionnette, le camion, la livraison collaborative.

Dans la famille des véhicules du futur, voici le Caddie autonome. Une start-up lyonnaise teste actuellement des droïdes voués à porter les courses des clients à mobilité réduite.

Le site d'e-commerce d'origine américaine Amazon révise sa logistique du dernier kilomètre, en France, en 2019. Après avoir démarré son activité du dernier kilomètre en 2017, l'entreprise accélère désormais en développant son réseau. Elle souhaite généraliser la livraison à J+1 en France, doubler les agences régionales et lancer de nouveaux services. La prochaine ouverture de son entrepôt de Brétigny-sur-Orge, déjà retardée, s'inscrit dans cette stratégie.

La construction d’un centre de tri du géant du commerce en ligne dans la région séduit les élus et les demandeurs d’emploi, mais suscite la résistance d’autres habitants, en raison des nuisances attendues sur l’environnement.