Alors que le gouvernement français peine - comme ceux qui l'ont précédé - à avancer dans la réforme du droit du travail, se heurtant à des résistances à la fois politiques, syndicales, patronales..., la question des relations sociales dans le cadre professionnel conserve toute son actualité. Or, comme le montre ici Hubert Landier, les entreprises continuent, dans leur grande majorité, à fonctionner selon le modèle pyramidal traditionnel issu de l'époque cartésienne.

L'organisation des entreprises, les relations de travail et le travail lui-même se sont considérablement transformés au cours des 20 dernières années, sous l'effet de facteurs divers tels que la mondialisation économique, l'utilisation massive des technologies de l'information et de la communication par les individus et dans les entreprises, l'évolution des attentes, parfois dans des sens opposés, des différentes générations vis-à-vis du travail, etc.

Restaurer le moral des troupes est l'urgence absolue de Rémy Pflimlin, nouveau patron de la télé publique. En cause : la réorganisation menée au pas de charge par Patrick de Carolis.

Start-up internes, concours d'idées, recrutements d'anthropologues... les Goliath du CAC 40 et du secteur public multiplient les initiatives pour résister aux David du numérique. Une question de vie ou de mort.

La mise en place d'une culture commune est un chantier majeur pour le nouveau groupe

Propositions, en juillet 2015, à destination des directions des ressources humaines en France et dans le monde, pour mettre en place une manière légère et efficace de gérer les hommes, en laissant aux cadres les moyens de manager eux-mêmes leurs équipes. L'équation difficile à trouver, mais néanmoins salutaire pour les DRH, passe par une assistance à la désignation des leaders à l'intérieur de l'entreprise, l'autonomie des équipes à gérer recrutement et rémunération. Une stratégie déployée avec succès par Agoda, société Internet thaïlandaise de réservation de chambres d'hôtels en ligne.

Engouement fort des entreprises françaises pour les "big datas" et les nouvelles technologies qui en découlent et qui permettent la mise à disposition d'outils ergonomiques pour gérer et analyser ces données numériques. Outils qui rendent l'adoption par les équipes sur le terrain plus facile et accélèrent le changement organisationnel indispensable pour produire des résultats.