Alors que le marché français de l'hygiène-beauté recule de plus de 2% en valeur et en volume, les cosmétiques bio affichent des croissances à deux chiffres : +35% en volume à 29 millions d'unités et +39% en valeur à 123,2 M EUR, cumul annuel mobile au 25 novembre 2018, dans le circuit des grandes et moyennes surfaces. L'offre bio en hygiène-beauté se développe fortement avec le retour des grandes marques et le déploiement des marques de distributeurs (MDD). Les ventes en drive bondissent. Décryptage. Données chiffrées.

Débarqué d’Asie du Sud-Est, le charançon rouge sème la désolation dans les palmeraies de la Méditerranée. À Nice, la municipalité de Christian Estrosi tente d’éradiquer le fléau avec des méthodes biologiques en accord avec sa politique "zéro phyto". Un choix jugé inefficace par les comités de sauvegarde locaux. Eux prônent un traitement chimique pour éviter, coûte que coûte, la disparition de cet emblème de la ville.

Pour tenter de stopper la décroissance du marché français de l'hygiène-beauté, -2,7 % à 2,5 milliards d'euros en 2019, les marques se tournent massivement vers la naturalité en 2020. Clean beauty et green beauty envahissent les rayons, de même que les produits bio, en croissance de 70 % en 2019. La transparence des recettes devient un argument marketing incontournable pour rassurer les clients, notamment les jeunes, et les ingrédients naturels se font de plus en plus présents.

Le secteur du bio voit sa croissance encore ralentir en 2020 (+14% en valeur en cumul annuel mobile au 4 octobre 2020, contre +22,2% à la même période en 2019). Les PME restent leaders en bio (9,2% de leur CA). Encore un tiers des produits bio sont importés, majoritairement d'Europe, avec de fortes disparités suivant les produits. Les acteurs du bio favorisent des conversions d'exploitations céréalières et la mise en place de nouvelles filières pour répondre aux demandes de produits locaux. Sommaire. Benoit Soury : "La GMS est un acteur du circuit court".

Quel avenir pour le bio en France ? Un mode de consommation qui suscite l'intérêt des Français et aussi des agriculteurs, des grandes surfaces et de la restauration. Pour preuve : les ventes de produits issus de l'agriculture biologique ont dépassé les 7 milliards d'euros fin 2016 (+20% par rapport à 2015). Le montant pourrait même atteindre les 9,3 mds EUR d'ici 2020. Pour autant, est-il réaliste d'imaginer une ferme France 100% bio ? Et quelle légitimité pour le label bio officiel, concurrencé par des labels privés ? Eléments de réponse sous la forme d'un dossier. Sommaire.

Le premier site français de vente de produits bio en ligne fait le dos rond face à la crise du secteur et à l’atonie de l'e-commerce. Ce qui ne l’empêche pas de multiplier les projets, que nous détaille Romain Roy, le patron de cette filiale de Carrefour. Données chiffrées.

Plus cher que le conventionnel, le segment de l'hygiène-beauté bio fait face à un repli. C'est le résultat, notamment, des arbitrages des Français en période d'inflation. Pourtant, ses acteurs sont confiants sur l'avenir d'un marché plus que jamais indispensable pour la planète. Données chiffrées.

A l'heure où s'ouvrent les premières foires aux vins, de nombreuses régions viticoles auront déjà bien entamé la récolte de ce nouveau millésime, certaines l'auront même terminée avant la fin du mois. Un indice météo supplémentaire pour tous ceux qui doutent encore des effets du réchauffement climatique. Ce dossier consacré aux foires aux vins d'automne fait donc la part belle aux vins bio et biodynamiques et à tous les vignerons et vigneronnes qui s'engagent pour le respect de la terre et de l'environnement.