Figure de la danse depuis les années 1990, la chorégraphe espagnole La Ribot se joue des frontières géographiques et esthétiques. Une oeuvre qui est l'un des grands rendez-vous de cette rentrée scènes 2019.

A Bergen, en Norvège, la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues réinvente sa pièce "Pororoca" avec les solistes de la compagnie Carte Blanche.

Le chorégraphe américain William Forsythe propose, avec la création multifacette "A Quiet Evening of Dance", une relecture inventive de l'histoire du ballet.

Depuis ses débuts en 1993, le chorégraphe, danseur et créateur de projets collectifs et expérimentaux Boris Charmatz étend le domaine de la danse. La preuve avec son "Portrait", une programmation que lui consacre le Festival d'Automne à Paris. Il revient ici sur son parcours et décrit ce qu'il imagine être le futur politique de la danse.

La metteuse en scène se frotte à la langue de Cocteau et à la musique de Philip Glass pour sa deuxième incursion dans le monde de l'opéra.

Une année catastrophe pour le monde de la scène qui, malgré tout, n'aura cessé de résister et nous aura subjugué-es par sa force créatrice et la beauté de ses propositions.

Le testament littéraire de Jean-Luc Lagarce, un phallus à paillettes chez Rodrigo Garcfa, un opéra de Verdi par Warlikowski, "Les Trois Soeurs" par l'Australien Simon Stone, un hommage au chorégraphe Alain Buffard... sélection de spectacles à retrouver cet automne.

Peter Sellars sera à l'affiche parisienne de la rentrée scènes avec "Only the Sound Remains", opéra de Kaija Saariaho, puis avec "Flexn", cosigné avec le chorégraphe Reggie (Regg Roc) Gray. Un grand écart stylistique bien à l'image du metteur en scène américain, artiste plus que jamais engagé au temps de Trump.

De Séville à Madrid, les artistes du flamenco écrivent une danse au présent. Rencontre avec Rafaela Carrasco, Andrés Marin ou David Coria qui seront à la Biennale de Chaillot.

Chorégraphe international de premier plan, Alexander Ekman pousse le ballet de l'Opéra de Paris à l'expérimentation avec "Play", sa création joueuse. Reportage sans langue de bois.

Au Festival d'Avignon cet été 2018, Raimund Hoghe revient le temps de deux pièces, une reprise de "36, avenue Georges-Mandel" et une création, "Canzone per Ornella". Sa jeunesse, sa rencontre et son travail avec Pina Bausch, l'élaboration de ses propres oeuvres, son rapport à l'histoire de son pays... le chorégraphe allemand se raconte.

Avec "Xenos", "Canine jaunâtre 3" et "aSH", la grande histoire et les destins personnels se sont invités sur les scènes de Montpellier Danse.

A l'Opéra Comique, Aurélien Bory propose sa mise en scène d'Orphée et Eurydice de Gluck. Un spectacle où règnent les illusions d'optique.

Avant que ne débutent les représentations françaises de "Furia", rencontre à Rio de Janeiro avec Lia Rodrigues. Avec son école de danse installée dans la favela de la Maré, la chorégraphe mêle création et action sociale. Mais quel avenir dans un Brésil qui vient d'élire Jair Bolsonaro ?

Avec "Franchir la nuit", Rachid Ouramdane met en scène des enfants au vécu bousculé. Une danse sur le fil ancrée dans le réel de notre société.

Exaltant les talents du Français, Julie Deliquet porte à l'incandescence son adaptation de Fanny et Alexandre, film testamentaire du maître du cinéma suédois.

Invités du festival Dansfabrik à Brest, les Libanais Yalda Younes et Ali Chahrour incarnent une certaine idée de la création. Rencontre à Beyrouth.

C'est un geste politique qui pourrait provoquer la colère... mais aussi la réflexion. Les élus écologistes du Conseil de Paris ont souhaité que ne soient pas renouvelées les conventions de la Ville avec les fédérations de pêcheurs, qui arrivent à terme cette année. Au nom de la lutte contre la souffrance animale, ils estiment que toute forme de pêche ne relevant pas d'un moyen de subsistance - la consommation des poissons de la Seine est interdite -, et donc pratiquée seulement "pour le plaisir", doit être prohibée. Ils n'ont pas été suivis par la municipalité, mais le débat est ouvert.