Les écologistes ont obtenu un résultat « historique » aux élections du 26 mai en Europe. Mais la vague brune et la lourde défaite de la gauche en général gâchent un peu la fête. Sommaire. La gauche a le vert en poupe. Emmanuel Macron, champion de la droite. L'Europe se cherche des visages. La gauche française : un gagnant, un perdant, un revenant, deux perdants.

La campagne pour le référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris contrecarre les plans élyséens. Elle gèle, de fait, la mesure, mais fédère aussi ses opposants au nom de la démocratie. Sommaire. Le caillou dans la chaussure de Macron. Sept raisons de refuser la privatisation. Plébiscite pour le RIP. Les pieds dans le "captcha". "Le RIP est le seul outil de démocratie directe dont on dispose".

Devant l’opposition grandissante à la réforme des retraites, Emmanuel Macron joue la prudence, mais aussi la diversion, durcissant le ton sur l’immigration. Un jeu dangereux.

L’objectif légal semble difficile à atteindre, mais le million de signataires pourrait être atteint fin septembre 2019. Les organisateurs de la campagne dénoncent le black-out médiatique.

Le PS a changé : tel est le message que sa nouvelle direction a voulu délivrer à La Rochelle, où elle organisait sa première université d’été depuis 2015.

En focalisant le débat sur l’immigration, le président ressort les vieilles ficelles électoralistes et court après Marine Le Pen. Courte vue : il détournera peut-être les critiques de sa politique sociale, mais n’affaiblira pas le RN. Présence d'un second article intitulé "Un débat fourre-tout et dangereux".

Un an après le début du mouvement, les manifestants se font plus rares mais Macron n’a rien résolu de la fracture révélée par les ronds-points. Sommaire. Une colère intacte. "Ce mouvement a éveillé les consciences". "Les gilets jaunes ont proposé une relocalisation du politique". Des corps en mouvement. De nouveaux horizons. Des maisons pour reprendre le contrôle. Echarpes bleu-blanc-rouge.

Bien que très imparfait, le Parlement européen a de vrais pouvoirs, qui impactent la vie quotidienne. User de son bulletin de vote, c’est appuyer les forces qui luttent contre l’ordre libéral.

L’intersyndicale et la Nupes ont peiné à travailler ensemble durant les mobilisations contre la réforme des retraites, marquant un nouvel épisode des tensions historiques entre organisations de travailleurs et partis politiques. Pendant ce temps, à l’Assemblée, l’opposition à la réforme tourne à la bataille constitutionnelle… Sommaire. Syndicats / politiques : histoire d'une défiance. Entre l’intersyndicale et la Nupes, l’occasion manquée. Derrière les retraites, une bataille constitutionnelle.

La rencontre est inédite. Elle ne passera sans doute pas inaperçue et suscitera bien des commentaires tant ces deux figures de la gauche appartiennent à des camps que l’on dit « irréconciliables ». Ils ont accepté, pour "Politis", de se rencontrer et d’échanger sur le quinquennat d’Emmanuel Macron, la crise sociale et démocratique, la République, les violences policières. Ils reviennent aussi sur l’état de la gauche et la conquête du pouvoir. Échange franc et sincère.

Les élections européennes sonneront-elles le glas de la Nupes ? Si insoumis et socialistes font encore mine de croire en une liste commune, écologistes et communistes écartent fermement cette hypothèse. Alors que les divergences sur l’Union européenne n’ont rien de rédhibitoire, la gauche renonce à faire front face au bloc libéral et à l’extrême droite. Sommaire. Européennes : la Nupes sous tension. Quand la Nupes s’accordait sur l’Europe. La jeunesse veut réveiller la Nupes.

Inégalités, difficultés à se projeter dans l’avenir, radicalités : dans quel état a-t-on mis notre jeunesse ? Le sociologue prône une révolution radicale dans notre façon d’appréhender cet âge de la vie : il faut cesser de voir les jeunes comme les enfants de leurs parents et leur donner réellement tous les outils pour tracer leur propre voie.

Quoique largement désunie, la gauche remporte la présidentielle. C’était il y a tout juste quarante ans... Une rafale de décisions de rupture. Le triomphe partagé des luttes. "Envisager une alternative tant espérée dans les années 1970".

Macron invite les Français à débattre, sauf de lui, sa fonction, son bilan, son cap ultralibéral. Avec l’espoir que deux mois de discussions feront disparaître les revendications des gilets jaunes.

Seule annonce d’Edouard Philippe avant l’acte IX des gilets jaunes : une mobilisation policière démesurée et une nouvelle loi pour brider le droit de manifester. Loin d’une réponse politique.

Gilets jaunes, affaire Benalla... : l’Elysée choisit la fuite en avant, avec des mesures législatives qui restreignent les droits, et des tentatives d’intimidation de la presse.

En avril 2015, une liste de 100 mètres de long, énumérant 17 306 noms, était déployée sur le sol du Parlement européen, obligeant les députés à marcher dessus pour entrer. 17 306 noms, 17 306 hommes, femmes et enfants morts entre 1990 et 2012, essentiellement en mer, en essayant d’atteindre l’Europe. Vaine tentative du collectif Pour une autre politique migratoire de faire prendre conscience de la funeste réalité aux dirigeants européens.

Tout ce que retient Macron du "grand débat", c’est qu’il faut continuer comme avant les gilets jaunes.

En constitutionnalisant le néolibéralisme, les traités successifs ont édifié un ordre juridique qui fait obstacle à toute volonté de transformation sociale et écologique.

Pour Yannick Jadot, l’Europe - avec les régions - est un échelon-clé pour imposer une politique écologique et sociale. Et les traités n’empêchent pas de lutter contre le libéralisme.

Socialiste pro-Nupes, Stéphane Troussel tire de son mandat à la tête de la Seine-Saint-Denis des pistes pour réinventer la gauche.

Dans ce contexte où aucun parti n’a de majorité à l’Assemblée nationale, la Ve République tombe dans l’impasse politique. L’historien des droites du XXe siècle esquisse la possibilité d’un rapprochement entre les droites néolibérales et européistes au Parlement, et craint, surtout, qu’Emmanuel Macron fasse fonctionner l’article 16 de la Constitution, s’octroyant des pouvoirs étendus, pour sortir du trouble et faire perdurer sa stratégie de l’homme de toutes les situations.

Alors que s’ouvre lundi 30 septembre 2024 le procès des assistants parlementaires du FN-RN, des documents en notre possession prouvent que le parti d’extrême droite détournait les fonds européens pour rémunérer ses cadres et ses dirigeants bien avant 2004. Le préjudice global est estimé à 6,8 millions d’euros par le Parlement européen.